Environ un tiers des entreprises se sentent «exposées» aux risques numériques

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Environ un tiers des entreprises se disent «exposées» aux risques numériques et elles placent ces derniers en tête de leurs préoccupations aux côté de l’inflation, révèle une étude du cabinet PwC publiée ce lundi 20 novembre. L’IA générative, qui permet de produire des textes, images et sons sur simple requête en langage courant, en plein essor, est vue par 60% des entreprises comme une opportunité, note PwC dans un communiqué, rapportant les résultats de l’édition 2023 de son «enquête mondiale sur les risques». Mais selon cette étude, 37% des organisations estiment qu’elles sont «fortement» ou «extrêmement» exposées aux cyber-risques, juste derrière les risques liés à l’inflation (39%) et les dirigeants directement chargés de la gestion du risque classent même les cyber-risques avant l’inflation. «Il est clair que les organisations doivent se transformer, et les technologies nouvelles et émergentes jouent un rôle essentiel» dans ce processus, assure Sam Samaratunga, responsable de gestion des risques de PwC. Il n’est donc «pas surprenant que les risques cyber et numériques soient une priorité en 2023», mais l’enquête souligne aussi que «si les organisations ne prennent pas de risques, elles ne progresseront pas», poursuit-il. L’enquête du cabinet a été menée auprès de plus de 3.900 dirigeants et responsables de la gestion du risque dans des entreprises situées sur 67 territoires. Elle révèle aussi que pour une majorité d’entreprises, le fait de se préparer aux investissements technologiques, notamment en vue du développement de l’intelligence artificielle (IA), les pousse aussi à passer en revue les risques auxquels elles sont exposées. Mais toutes les entreprises ne sont pas égales, selon PwC, qui explique qu’il existe «une ambition claire parmi la plupart des organisations d’adopter une approche du risque davantage axée sur la technologie», mais que beaucoup n’en sont qu’aux balbutiements. Parmi les entreprises interrogées, seules 5% sont des «pionnières du risque», selon PwC, ce qui signifie notamment qu’elles sont bien plus susceptibles de considérer l’IA générative comme une véritable opportunité ou de prendre des risques.