Entretien avec Xavier SPENDER, P.-D.G. de L’Equipe 24/24

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    La 20ème édition du Sportel s’est ouverte lundi 12 octobre 2009, sous un beau soleil monégasque. vvprésent pour, entre autres, répondre aux questions de média+…

    media+
    Que vient chercher L’Equipe 24/24 au Sportel ? Quels sont vos objectifs ici, à Monaco ?
    Xavier SPENDER
    Je crois qu’il y a trois objectifs dans notre présence à Monaco. Tout d’abord, nous venons établir des contacts ou entretenir ceux existants, créer ou renforcer des partenariats. Nous venons, en outre, chercher des droits d’images non-exclusifs pour nourrir journaux et magazines et illustrer les propos de nos journalistes. Enfin, nous venons assister aux symposiums qui reflètent les préoccupations actuelles du marché.

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    Que sera l’offre de l’Equipe 24/24 sur ces différents supports dans les prochaines années ?
    Xavier SPENDER
    Aujourd’hui, nous avons une cinquantaine de partenaires qui nous fournissent en images de disciplines sportives très diverses, et c’est cela même la politique de L’Equipe 24/24 : offrir de l’audience à un vaste répertoire de sports et diversifier leur traitement. A ce titre, nous avons cette année ouvert deux nouvelles cases dans notre programmation : l’une «docu-réalité», qui nous plonge dans le quotidien d’équipes de football et de rugby amateurs, l’autre qui prête à découvrir des sports à forte notoriété à l’étranger mais peu connus en France, comme les sports US ou le foot gaélique. Notre but est de faire découvrir au public français de nouveaux sports, de nouvelles pratiques, des habitudes, des règles…

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    L’Equipe 24/24 participe-t-elle à la «lutte» pour l’acquisition des droits TV et subit-elle la surenchère actuelle de ces droits ?
    Xavier SPENDER
    Plus ou moins car nous n’avons pas vocation à détenir l’exclusivité des droits de retransmission d’un évènement. Maintenant, nous souffrons de la surenchère en ce sens qu’il nous est, statistiquement, de plus en plus difficile d’obtenir des images pour informer et illustrer un évènement. Finalement, nous ne sommes pas sur le marché des droits à la retransmission sportive, mais nous sommes contraints dans notre travail d’information par les détenteurs de ces droits. Cela va être, je pense, un enjeu dans les années à venir car il ne faudrait pas que, sous prétexte des droits, on entrave le droit à l’information du public. Il faut savoir que même l’accès aux enceintes pour nos journalistes est de plus en compliqué. Nos photographes, dans les stades de football et de rugby par exemple, ont de plus en plus de mal à faire leur travail !