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Comment se portent les émissions de divertissement à l’international ?
Valentin TUAL
Les formats de divertissement créés récemment s’exportent rapidement à l’international. C’est le cas de «The Voice», un format hollandais qui a pris le dessus sur toutes les marques TV. Les jeux de plateaux où l’on remporte de l’argent comme «Minute to win it», «Money Drop» et «Still Standing» connaissent aussi de belles exportations. En outre, les formats musicaux ne cessent de se renouveler à travers la mise en avant d’artistes et de styles différents. Une émission comme «Golden Dream Stage» en Chine met en scène des seniors, alors que le rap est à l’honneur aux Pays-Bas dans «Holland in da Hood» (RTL 5). Les émissions de dating sont aussi de retour avec un traitement plus spectaculaire comme le mariage en plateau avec «Let’s get married» (RTL 4). Enfin, l’humour est traité sous de fausses sitcoms, de faux magazines d’investigation qui sont en réalité des fictions. Beaucoup de programmes s’inspirent aussi de l’humour Internet comme «Old Jews Telling Jokes» (BBC 4) où des seniors présentent de courts sketchs sur fond blanc.
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Quelles tendances percevez-vous en matière de fiction TV dans le monde ?
Valentin TUAL
Les États-Unis demeurent l’exportateur numéro un en matière de fictions dans le monde. En termes de tendances, nous pouvons relever l’émergence des contes de fées adaptés et modernisés en séries. Trois programmes illustrent cette tendance aux États-Unis avec «Grimm» (NBC), «Once Upon a Time» (ABC) et «Neverland» (SyFy). Cette tendance est aussi présente en Italie mais aussi en France avec «La nouvelle Blanche Neige» (France 2) ou encore «Merlin» bientôt sur TF1 avec Gérard Jugnot. Dans un autre genre, la série d’horreur – qui était tombée en désuétude – est revenue en force avec «Walking Dead» (AMC) qui a pris le pari d’exhiber des zombies ou encore «American Horror Story» (FX) dans cette même mouvance. Remarquons d’ailleurs une tendance sur le déclin avec des séries dites «vintage» dans la lignée de «Mad Men» (AMC), «Pan Am» (ABC) ou encore «The Playboy Club» (NBC) arrêté après quelques épisodes.
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Les programmes TV sont-ils de plus en plus connectés et interactifs ?
Valentin TUAL
Les émissions sont toutes connectées avec une généralisation des fils Twitter. Il y a aussi ce que l’on appelle des Smart-émissions qui mettent l’interactivité au cœur de leur dispositif avec une présence multiplateforme où le téléspectateur peut recouper les sources pour se créer sa propre histoire.
