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Le Dynasty Show «Allô Nabilla» débarque le 22 novembre sur NRJ12 en Prime. Un pari osé selon vous ?
Thibaut VALES
Incontestablement ! «Allô Nabilla» est un enjeu non seulement pour La Grosse Equipe mais aussi pour NRJ12. Nabilla est une jeune femme suffisamment connue du grand public pour que nous puissions tenter cette aventure en Prime Time. Nous avons opté pour une nouvelle forme de narration à travers laquelle Nabilla donne son point de vue à la manière d’un journal intime. C’est pourquoi le programme est essentiellement focalisé sur son personnage, qui est néanmoins accompagné de sa famille (mère, grand-mère, petit frère). Avec ce mélange de générations, l’objectif est évidemment de capter un plus large public. Nous avons décidé de produire «Allô Nabilla» par salves : la 1ère partie en Californie (vacances, voyages,…), la 2ème à Paris (installation, promo de ses émissions, développement de son business), et enfin une 3ème partie à la conquête de l’Asie où elle tentera de se faire connaître.
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Comment allez-vous déployer le business autour de Nabilla ?
Thibaut VALES
Afin de développer une nouvelle source de revenus, nous déployons non seulement des produits dérivés autour de Nabilla, mais aussi autour de nos autres programmes. Ce «marchandising» est un business qui se développe encore assez peu en France par rapport aux Etats-Unis. Dans le cas de Nabilla, elle a déjà défilé pour Jean-Paul Gaultier, publié un livre et discute actuellement avec une marque de parfum. Nabilla aura aussi (dès le 12 novembre) une collection de T-shirts «Eleven Paris» à son effigie. Avec La Française des Jeux, nous réfléchissons à la meilleure manière d’exploiter son image.
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La 6ème saison des «Anges de la téléréalité» a été annoncée en Australie. Cela sous-entend une production plus compliquée à gérer…
Thibaut VALES
Une de nos équipes est actuellement en repérage. NRJ12 nous a commandé 100 épisodes de 26’ parce que «Les Anges de la téléréalité» est une série-réalité qui se consomme comme du soap. Des Prime Time encadreront le programme. Et pour rappel, ce format avait dépassé 25 fois le million de téléspectateurs la saison dernière. Au-delà de l’aspect propre aux audiences, nous avons «professionnalisé» au fil du temps les candidats de téléréalité. Ces derniers sont aujourd’hui rémunérés à leur juste valeur, et restent totalement libres. A l’époque, nous tournions sur trois semaines (les candidats étaient alors payés en moyenne 7.500€ brut, NDLR). Aujourd’hui, nous tournons près de 10 semaines.
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«Hollywood Girls» (55X26’) saison 3 est de retour le 18 novembre sur NRJ12. Sur ce programme, vous avez monté un dispositif de production internationale. Qu’en est-il ?
Thibaut VALES
Sur «Hollywood Girls», nous avons en effet monté une «line prod», c’est-à-dire un dispositif de production internationale. Tous les acquéreurs de ce format auront à leur disposition : nos scripts, nos décors, l’infrastructure de production et les moyens techniques. Cela permet ainsi aux producteurs étrangers de venir tourner dans nos studios avec leurs comédiens, et de réaliser de grosses économies. A ce jour, nous sommes en discussions avec Fremantle Allemagne.
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Quelle est la teneur de votre récent contrat avec NRJ12 ?
Thibaut VALES
Les producteurs sont généralement assez liés à des diffuseurs. NRJ12 est une chaîne qui nous est fidèle. C’est pourquoi ils avaient la volonté de sécuriser leurs marques fortes telles que «Les Anges». En échange, la chaîne a un droit de 1er regard sur un certain nombre de nos formats.
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Des projets pour France 2 ?
Thibaut VALES
Absolument ! Nous avons tourné un pilote de jeu commandé avant l’été par France 2. Ce format, présenté par Jérémy Michalak, n’a pas été à mis l’antenne en septembre mais le sera peut-être dans la nouvelle grille de janvier en pré-Access. Intitulé «Face à la bande», ce jeu de culture générale nouvelle génération met en scène une bande de personnalités qui répond à des questions envoyées par des téléspectateurs via les réseaux sociaux. Beaucoup de gens croient en ce jeu à France TV. Nous espérons être dans la course pour janvier.