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Le jeu en ligne trouvera-t-il dans le mobile un relais de croissance significatif ?
Sabrina BEN-YELLES
Sur le marché français, Betclic.fr est un site Internet qui possède aujourd’hui les 3 agréments : le pari sportif, hippique et poker. Sur chacun de ces produits, le mobile fait déjà partie intégrante du business model de Betclic. A l’ouverture du marché des paris en ligne, nous avions décidé d’investir en premier lieu sur le pari sportif et nous sommes aujourd’hui leaders du secteur avec près de 36% de part de marché pour 250 000 parieurs actifs. Depuis fin avril 2013, plus de 51% de nos joueurs actifs jouaient sur mobile. Par conséquent, c’est un levier de développement d’ores et déjà important.
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Quelles ambitions avez-vous en matière de développement ?
Sabrina BEN-YELLES
Dans le secteur hyper-concurrentiel du pari sportif, notre objectif est de consolider notre part de marché actuelle. Nous recherchons également à accroître tous nos leviers de business model puisque nous sommes sur un marché de conquête. Nous avons établi une politique résolument axée sur le retour sur investissement et nous enregistrons au 1er trimestre 2013 des progressions à 2 chiffres (+15%) par rapport à l’année dernière. Créé en 2006, Betclic était au départ un «pure player». A ce jour, nos principaux concurrents sont le PMU et la Française des Jeux. Du coup, nous devons continuer à nous différencier avec un positionnement d’«entertainer».
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Comment le positionnement de Betclic va-t-il évoluer a moyen terme ?
Sabrina BEN-YELLES
Notre groupe investit massivement dans les technologies. Nous nous sommes dotés d’une nouvelle plateforme proposant de plus en plus de paris sportifs, à un instant T, dans le cadre de nouvelles compétitions, de championnats, de matchs de football. A titre d’illustration, le volume des mises a progressé de 2 à 3 chiffres sur les derniers tournois de tennis depuis la mise en ligne de la nouvelle plateforme. La semaine dernière, nous avons enregistré une progression de 47% de mises sur Roland-Garros. C’est la preuve que nous avons été capables, dès les premiers jours de qualifications, de proposer les tournois à nos parieurs.
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Quelles sont vos perspectives de développement ?
Sabrina BEN-YELLES
De belles marges de développement sont à prévoir sur nos trois produits, à la fois sur les paris sportifs, hippiques et pokers. Nous continuerons à développer notre image de site généraliste. Par ailleurs, nous avons un cœur de cible très identifié et surreprésenté auprès des 18-35 ans. Le joueur-parieur de Betclic est âgé en moyenne 30 ans. Il se situe dans cette génération «digital native» qui n’a aucun problème à manipuler les smartphones et qui dispose d’un pouvoir d’achat. Betclic dispose ainsi d’une clientèle plus jeune que le PMU et la Française des Jeux. Sur le domaine du Poker, nous sommes le 3ème réseau français sur Internet (Betclic Poker et Everest Poker) avec une part de marché qui évolue entre 10 et 12%. Avec ces premiers résultats encourageants, nous avons fait le choix de nous associer à un partenaire technologique (Playtech) pour offrir une nouvelle interface à nos clients. Nous lancerons d’ailleurs à l’automne notre application Everest Poker.