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Euronews vient d’ouvrir la plus importante rédaction internationale à Bruxelles. Quelle est donc votre ambition ?
Michael PETERS
Euronews vient effectivement de renforcer sa présence à Bruxelles avec la mise en place d’une nouvelle équipe de plus de vingt personnes, ainsi que l’installation d’un studio et de moyens de production les plus récents. Ce nouveau bureau de 600m² est idéalement situé au cœur du quartier européen et devient la plus importante rédaction internationale basée dans la capitale de l’Europe. La création de cette rédaction permettra d’augmenter significativement la production de sujets originaux sur les affaires européennes.
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Est-ce une étape supplémentaire dans votre politique d’implantation locale ?
Michael PETERS
L’implantation d’une rédaction complète d’Euronews à Bruxelles marque une étape stratégique dans l’histoire de la chaîne, avec la volonté d’un traitement plus en profondeur des enjeux européens. La couverture de l’actualité européenne par Euronews gagnera en réactivité, en précision et en exhaustivité. Nous devons être les référents. C’est aussi une étape supplémentaire pour notre politique d’implantation locale. Nous allons ouvrir à l’automne prochain un bureau à Kief, et un certain nombre de bureaux de correspondants permanents partout dans le monde: de Washington à Pékin, de Rome à Londres en passant par Paris et Dubaï.
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Rappelez-nous les budgets d’Euronews ?
Michael PETERS
Nous avons des budgets qui sont sans comparaison avec l’ensemble de tous nos concurrents (BBC World, CNN, Al Jazeera, France 24). Cette année, nous avons un budget de 70 millions d’euros contre 60 l’année dernière.
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Du tout à l’image aux émissions en plateaux, Euronews a modifié son modèle. Quels retours enregistrez-vous ?
Michael PETERS
Notre inconvénient, contrairement aux chaînes nationales, est de ne pas suivre l’audience de manière quotidienne mais semestrielle. Néanmoins, les premiers résultats de ce changement sont très satisfaisants. Euronews avait l’image d’une chaîne quelque peu désincarnée. A présent, ce n’est plus le cas !