Dans le contexte d’ouverture prochaine du marché des jeux d’argent en ligne, média+ s’est entretenu avec Hervé Schlosser, Membre du Groupement des Editeurs de Services en Ligne (GESTE) et Président fondateur de France Pari, opérateur français de jeux en ligne.
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L’année 2010 devrait être marquée par l’ouverture maîtrisée du marché français des jeux d’argent en ligne. En quoi ce secteur modifiera-t-il l’espace médiatique ?
Hervé SCHLOSSER
Les médias sont toujours intéressés par l’ouverture de nouveaux marchés car ils sont générateurs de revenus. Les médias avaient donc le choix : ils pouvaient soit profiter de leur position stratégique et devenir un opérateur de jeux d’argent en ligne, soit rester dans leur fonction traditionnelle de média en commercialisant de la publicité. Au final, les médias français ont choisi cette dernière option à moindre risque, mise à part TF1 (qui a lancé sa marque EurosportBET) ou encore le groupe Amaury (qui s’est allié avec le groupe Bwin).
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Quels sont les accords mis en place entre les médias et les opérateurs de jeux en ligne ?
Hervé SCHLOSSER
Dans le cadre des accords entre les médias et les opérateurs de jeux en ligne, le partenariat fonctionne selon un système de rétrocession. En l’occurrence, les chaînes nous apportent de l’audience et en contre-partie, les opérateurs leur reversent environ 1/3 de la marge.
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Les «Jeux en ligne» seront une manne financière non négligeable. Pouvez-vous nous notifier le chiffre d’affaires de ce nouveau marché ?
Hervé SCHLOSSER
Le chiffre d’affaires des jeux en ligne devrait représenter entre 2 et 3 milliards d’euros en France dans les 12 prochains mois. Ce montant devrait quadrupler sur 3 ans. Au niveau des investissements publicitaires, le budget alloué s’étire de 150 à 250 millions d’euros brut.
