A l’occasion du sommet de Copenhague, média+ s’est entretenu avec Dominique Martin Ferrari, Fondatrice & Rédactrice en chef de Gaïa Network, la télévision du développement durable sur Internet.
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«La Nuit du Climat» est diffusée en ce moment sur votre web TV Gaïa Network. Pouvez-vous nous en parler ?
Dominique MARTIN FERRARI
Gaia Network raccourcit la distance entre les Français et les décideurs internationaux en proposant 6 heures de documentaires en ligne avec «La Nuit du Climat». Ces 6 heures d’émissions expliquent les enjeux du Sommet de Copenhague.
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Les chaînes mobilisent leurs antennes autour du Sommet de Copenhague. N’en font-ils pas trop au risque de lasser le public ?
Dominique MARTIN FERRARI
Si le public se lasse c’est que nous sommes rentrés dans une époque où seul l’événementiel compte. Le sort de la planète se gère sur du très long terme et tant mieux si les médias tiennent le choc. En l’occurrence, l’environnement devrait devenir le thème principal des années à venir.
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Y’aura-t-il un traitement spectaculaire du sujet ?
Dominique MARTIN FERRARI
Cette approche de spectacularisation était davantage traitée dans les années 70. Depuis, nous abordons le sujet positivement avec des émissions comme «Report-Terre» sur France 5. Néanmoins, la tendance est en train de se réinverser dans la mesure où les problématiques des prochaines années seront beaucoup plus graves.
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La télévision peut-elle changer les comportements en terme d’environnement ?
Dominique MARTIN FERRARI
Pour changer les comportements, la télévision doit garder un rôle de modèle. Mais les médias ne travaillent pas assez la prospective.
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Les sujets environnementaux sont pourtant en vogue à la télévision…
Dominique MARTIN FERRARI
Les thèmes environnementaux étaient déjà sous-jacents dans de nombreux documentaires à la télévision il y a quelques années. «Thalassa» par exemple fait du développement durable depuis plus de 20 ans.