Entretien avec Cyril ZIMMERMANN, PDG de Hi-media

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Le micropaiement sur Internet est utilisé par 40% des internautes en moyenne, qu’ils soient Européens ou Américains. Peut-on dire qu’il s’agisse d’un marché à fort potentiel ?
Cyril ZIMMERMANN
Le micropaiement constitue une solution plébiscitée par les internautes dans les secteurs de la musique et des jeux en ligne. Il dispose également d’un fort potentiel de développement, notamment dans le secteur des médias d’information. Depuis deux ans, les contenus sur Internet ne se contentent plus d’un modèle gratuit économiquement basé sur la publicité. Aujourd’hui, les contenus s’installent également sur un modèle payant (singularisé par le micropaiement) désormais plébiscité par de nombreux éditeurs de presse.
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Les patrons de presse rencontrent des difficultés pour faire fructifier leurs contenus en ligne. Avez-vous une solution ?
Cyril ZIMMERMANN
Il n’y a pas de solution miracle mais je pense que les éditeurs de presse ont – à l’époque – privilégié la mise en valeur de leurs contenus plutôt que leur facturation. Dorénavant, les volumes de transaction en ligne ont été multipliés avec l’arrivée des tablettes numériques qui disposent d’une très bonne ergonomie. Je pense qu’il faut suivre cette dynamique.
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HiPay, votre nouvel outil de paiement électronique sans carte bancaire se positionne-t-il comme le principal concurrent d’Apple avec Paypal ?
Cyril ZIMMERMANN
On peut dire ça ! Paypal est un outil de paiement principalement exploité pour acheter des biens physiques. A l’inverse, HiPay est un porte monnaie électronique ayant vocation à soutenir des transactions de quelques dizaines de cents.
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Les éditeurs de presse semblent beaucoup plus enthousiastes par la solution d’Apple…
Cyril ZIMMERMANN
L’ensemble des éditeurs de presse ont été enthousiasmés par les solutions de paiement d’Apple. Mais à trop favoriser une seule solution de paiement – qui cherche d’ailleurs à tout contrôler – les éditeurs de presse n’ont plus la propriété, ni de leurs clients ni de leurs informations. Au final, ils sont pris en otage par un système de facturation. Il est donc primordial que des solutions de paiement alternatif existent.