Dans le cadre de la conférence de presse organisée hier matin dans les locaux d’Europe 1, média+ s’est entretenu avec Alexandre Bompard, Président-Directeur Général de la station située rue François 1er. Il revient sur les points clés de la rentrée et nous indique ses ambitions pour l’avenir de la radio.
média+ : Comment définiriez-vous cette rentrée ?
Alexandre Bompard : L’année dernière nous avions fait la promesse de réinscrire Europe 1 comme une grande radio généraliste. Nous sommes allés au bout de cet engagement. Nous articulons dès à présent un jeu avec Nagui («Décrochez le soleil»), davantage de divertissements avec «Studio Europe 1» (animé par Michel Drucker) et de la musique avec «Le Top 50» d’Aline Afanoukoe. Sans oublier le sport, la connaissance, la découverte… Au fond, nous avons tous les éléments d’une grande radio généraliste exigeante et populaire.
média+ : L’information a-t-elle autant d’importance que l’année dernière ?
Alexandre Bompard : L’information reste au coeur de notre projet, c’est un pilier éditorial majeur. Pour cela, nous avons renforcé les aspérités des grandes tranches d’informations. Marc-Olivier Fogiel prend l’antenne à 6h30 pour trois heures de direct tout en faisant découvrir de nouvelles signatures…
média+ : De nombreuses stars du petit écran travaillent à Europe 1. Est-ce la clé de la réussite de votre antenne ?
Alexandre Bompard : La clé de la réussite provient de l’harmonie entre les personnalités de la radio et des autres médias. Nous essayons de créer une concordance avec différentes équipes qui ont la même volonté, les mêmes exigences et les mêmes valeurs.
média+ : Programmer Nicolas Canteloup à la même heure que Laurent Gerra sur RTL, c’est une stratégie d’intimidation de votre part ?
Alexandre Bompard : Nous n’avons absolument pas l’envie d’intimider RTL. Nous voulions simplement retrouver, à la fin de chacune de nos heures d’informations (7-8h00 et 8-9h00), un rendez-vous décalé et impertinent sur l’actualité. C’est le cas de la «Douche froide» de Guy Carlier ou encore de «La Revue de presque» de Nicolas Canteloup.
média+ : Europe 1 s’est également ouverte aux paris en ligne…
Alexandre Bompard : Nous avons conclu un partenariat éditorial et économique avec Betclick au printemps dernier. Nous attendons une ouverture pleine et complète du marché et nous serons un des acteurs de ce jeu, sans en être l’opérateur.
média+ : Comment voyez-vous l’avenir d’Europe 1 ?
Alexandre Bompard : Nous sommes dans une période de profonde mutation économique et technologique. Ma responsabilité est d’adapter Europe 1 afin qu’elle aborde ce changement en position de force. Pour ce faire, j’ai souhaité développer la proximité entre la station et les auditeurs (création du «Club des auditeurs»), investir le champ du numérique et consolider notre modèle économique. Nous avons beaucoup d’ambition, d’envies et d’enthousiasme pour cette radio.
