En France, Panini gagne plus en téléphonie mobile qu’avec ses autocollants

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    Devenu culte dans les années 80 avec ses autocollants, le groupe italien Panini affiche aujourd’hui un nouveau visage en France, où il gagne moins en vendant ses célèbres images qu’en distribuant des cartes de téléphonie mobile, une activité sur laquelle il mise pour l’avenir. Dernière pièce qui lui manquait dans ce secteur: il a annoncé cette semaine un partenariat pour distribuer les cartes pré-payées d’Orange, alors qu’il travaillait déjà avec Bouygues Telecom et SFR. De quoi doper son activité téléphonie mobile, qui générera selon ses prévisions 150 à 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008, soit 60 à 65% de son activité en France. Au départ, ce nouveau métier était pour Panini l’opportunité de «renforcer nos relations avec nos 20 000 diffuseurs de presse (essentiellement des tabacs-presse, ndlr) partenaires», raconte Stéphane Rivière, directeur commercial de Panini France. Le groupe, présent dans 110 pays, a tenté cette expérience dans trois autres pays: l’Espagne, le Mexique et le Brésil. A l’époque, la vente des autocollants se remet tout juste d’années difficiles, avec un creux à la fin des années 1990. Panini France signe un premier contrat avec Bouygues Telecom et dès 2002, cette activité représente près de la moitié de son chiffre d’affaires, 33 millions d’euros sur un total de 74 millions, contre 20 millions pour les autocollants (l’entreprise a aussi des activités de publication et de vente de maillots de football).