Disney a 100 ans: la marque aux grandes oreilles célèbre son centenaire avec un court métrage inédit et des activités dans ses parcs d’attraction. Retour sur 5 choses insolites à savoir sur les dessins animés qui ont fait son succès:
Les Beatles absents du «Livre de la Jungle» : Si l’apparence des vautours du «Livre de la Jungle» (1967) rappelle les Beatles, ça n’est pas pour rien. Disney a tenté d’enrôler John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr pour les doubler. Sans succès. La rumeur évoque des problèmes d’agenda ou un veto de Lennon. Le réalisateur du remake en prises de vue réelles, Jon Favreau, a confié dans une interview en 2016 avoir eu la même idée, pour le même résultat. «J’ai parlé d’essayer de faire participer Paul et Ringo au film (…) mais je n’ai pas réussi. Nous avons eu cette idée trop tard», a-t-il dit au magazine britannique Radio Times.
Des héroïnes pas bavardes : Deux linguistes, Carmen Fought et Karen Eisenhauer, ont comptabilisé le temps de parole des princesses de Disney. Dans les classiques «Blanche-Neige et les sept nains» (1937), «Cendrillon» (1950) et «La Belle au bois dormant» (1959), les femmes ont autant, si ce n’est plus, la parole que les hommes. C’est beaucoup moins dans les années 1990-2000. Dans «Aladdin» (1992), on entend 90% d’hommes et 77% dans «Mulan» (1998). Ca s’arrange dans «Raiponce» (2010, 52% de temps de parole féminin) et «Rebelle» (2012, 74%). Mais dans «La Reine des neiges» (2013), dont les héroïnes sont pourtant deux soeurs, les hommes ont 59% du temps de parole. La raison? Les personnages secondaires. «Nous sommes tellement habitués à penser que le sexe masculin est la norme (que), lorsque vous ajoutez un commerçant, c’est un homme», a expliqué Karen Eisenhauer au Washington Post en 2016.
Jackie Chan, voix de la Bête : Célèbre pour ses films d’action, sa maîtrise des arts martiaux et ses cascades, Jackie Chan a d’autres cordes à son arc. Le chant notamment, ayant été formé à l’opéra dans son enfance. Avant de chanter lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Pékin en 2008, l’acteur chinois a prêté sa voix au héros masculin dans la version en mandarin de «La Belle et la Bête» (1991). Un clip, facilement accessible sur internet, en atteste. Il a ensuite doublé un autre héros, Li Shang, dans «Mulan» (1998).
Dessins animés mortels : La mort de la mère de «Bambi» (1942) ou encore de Mufasa, le père de Simba, dans «Le Roi lion» (1994) ont fait pleurer des générations d’enfants. La mort est omniprésente dans de nombreux dessins animés de Disney. Plusieurs forums de discussion ont même établi le classement des plus meurtriers. La palme revient au film d’animation «Dinosaure» (2002), avec un total évalué à 307.143 morts, soit l’équivalent de la population de lémuriens sur l’île de Madagascar, à l’exception d’une famille. Dans «Le Roi lion», outre les cinq morts portées à l’écran, le total des décès est estimé à 1.655 pendant les 5 ans du règne du méchant Scar et de ses hyènes sur la Terre des lions.
Images subliminales : Sans qu’on sache quand ou comment, une femme au torse nu s’est glissée à la fenêtre d’un gratte-ciel dans les cassettes vidéo des «Aventures de Bernard et Bianca» (1977), rappelées par Disney en 1999 parce qu’elles contenaient une «image d’arrière-plan choquante». Des doutes entourent aussi l’affiche du «Roi lion», sur lequels certains croient voir une femme de dos dans le visage du lion. D’autres pensent lire le mot «sex» (sexe en anglais) dans le ciel pendant le film.