Denisot a débuté dans la presse comme «petite main»

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Michel Denisot, appelé à diriger l’édition française du prestigieux magazine américain «Vanity Fair», est un journaliste autodidacte qui a débuté dans la presse comme «petite main» avant de participer au lancement de Canal+ où il présente le «Grand Journal» depuis 8 ans. Il confiait récemment que cette émission était «le meilleur moment de (sa) vie professionnelle». Il va continuer à l’animer, a-t-il indiqué mardi. Après de 1ers pas dans la presse locale berrichonne, Michel Denisot entre à l’ORTF à Limoges en 1968, à l’âge de 23 ans. Poursuivant sa carrière à Paris, il entre à la 1ère chaîne, la Une qui deviendra TF1, puis participe au lancement de la Trois, aujourd’hui France 3. Il reviendra sur TF1 pour coprésenter le 13h00 avec Yves Mourousi de 1975 à 1977. Passionné de foot, il commente de nombreux matchs, dont certains du PSG. De 1991 à 1998, il est président délégué du club parisien. Il avait auparavent présidé pendant 2 années un autre club, La Berrichone de Châteauroux, un des plus anciens de France. Mais l’essentiel de la carrière du journaliste, producteur, animateur et manager sera à Canal+, qu’il rejoint en 1984. Il y produit et présente nombre d’émissions, dont «Mon Zénith à moi» et «la Grande Famille», où il met le pied à l’étrier à un certain Jean-Luc Delarue, ou encore «Télédimanche», émission qui lance Marc-Olivier Fogiel. Il occupe de nombreuses fonctions directoriales au sein du groupe de TV à péage, comme directeur adjoint de la chaîne cryptée, DG délégué du groupe, président de Sport+, de iTélé. Il quitte toutes les autres fonctions en 2005 pour se consacrer au «Grand Journal», lancé un an plus tôt.