«Yannick Bellon était une pionnière, une cinéaste audacieuse. Son cinéma, militant, était aussi d’une infinie poésie. Ses films ont œuvré pour la condition des femmes, avec des portraits forts d’héroïnes en lutte pour leur liberté», déclare Frédérique Bredin en hommage à Yannick Bellon. «Documentariste, scénariste, monteuse, productrice, ses films racontaient des révoltes, des prises de conscience, des destins. De «L’Amour violé» à «La Femme de Jean» en passant par «Les Enfants du désordre» ou encore «Quelque part quelqu’un» – interprété par sa sœur, Loleh Bellon -, chacune de ses œuvres portait un regard acéré sur notre société», commente un communiqué de presse du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) diffusé hier à la presse.