En quelques mois, Gulli a réussi à consolider sa position auprès des 4-10 ans. Une stratégie accompagnée par davantage d’incarnations et de marques fortes. Que nous réserve la chaîne à présent ? Réponse avec Caroline COCHAUX, Directrice des programmes de Gulli.
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Avec les vacances scolaires, Gulli monte en puissance. Comment comptez-vous poursuivre ce dynamisme ?
Caroline COCHAUX
Les vacances scolaires sont un moment important pour une chaîne qui parle aux enfants. Traditionnellement, les chaînes dégainent des programmes forts et impactants durant les congés scolaires. Notre souhait est de nous adresser aux enfants partout en France. Avec des vacances de février qui s’étalent sur 4 semaines, nous diffusons chaque après-midi un film, et le public est au rendez-vous. Nos programmes sont d’ailleurs un peu plus impertinents qu’avant. Cela se traduit par des productions telles que «La ferme en folie», «Magic», ou encore «La Famille Féérique». Le second degré plait aux enfants et aux adultes. Nous offrons une 2ème lecture à nos programmes pour toucher un large spectre de téléspectateurs.
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Y’aura-t-il une saison 2 de «Tahiti Quest» ?
Caroline COCHAUX
C’est très probable et c’est bien parti ! Nous sommes sûrs à 80% que le programme sera reconduit. Je rêve d’une saison 2 de «Tahiti Quest» (Ah Prodution !). Benjamin Castaldi, notre animateur, est déjà d’accord. Nous avons réussi à imposer un rendez-vous familial qui véhicule des valeurs fortes. Être 1er sur la cible des enfants (4-10 ans) et des mamans est une chose incroyable. (NDLR : le 3ème épisode diffusé vendredi dernier a réuni 669.000 téléspectateurs pour 2,6% de pda.)
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Comment va se poursuivre votre stratégie de programmation ?
Caroline COCHAUX
Notre envie est de posséder des marques puissantes avec des animateurs qui incarnent la chaîne et qui donnent des rendez-vous. On ne vient plus sur Gulli par hasard. Nous ne sommes pas une chaîne par défaut. Encore plus que les adultes, les enfants ont besoin d’habitudes. L’innovation ne se fait pas par des changements d’horaires tous azimuts, elle s’applique dans la qualité de notre programmation. Nous essayons de cibler tous les moments où les enfants pourraient avoir envie de regarder la TV pour leur offrir le meilleur.
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De nouvelles incarnations sont-elles prévues sur Gulli ?
Caroline COCHAUX
C’est possible. Notre envie est d’incarner davantage l’antenne avec des animateurs pour que les enfants soient mieux accompagnés. Nous allons tourner dans quelques semaines avec 2P2L le pilote d’un jeu familial réunissant enfants et adultes (adapté d’un format japonais, ndlr). De plus, nous diffuserons en mai «Le soldat rose», la 2ème partie. Les spectacles de cirque qui attirent près de 400.000 téléspectateurs continueront d’être diffusés. Notre envie est d’être à la pointe de tout ce que les enfants aiment regarder.
