À l’occasion de la 35ème édition de Sunny Side of the Doc, le Groupe Canal+ a présenté ses chaînes et la place du genre documentaire dans sa programmation. L’occasion pour média+ d’échanger avec Christine CAUQUELIN, Directrice des documentaires du Groupe Canal+.
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En quoi le Sunny Side of the Doc est-il un moment important pour vous ?
Christine CAUQUELIN
Comme chaque année, c’est avec un grand plaisir que Canal+ participe au Sunny Side. C’est pour nous un lieu privilégié pour prendre le pouls du secteur, partager la vision éditoriale de nos chaînes. Notre objectif est de préciser nos besoins, d’accueillir les propositions des producteurs et des réalisateurs, et de développer des collaborations avec des partenaires internationaux.
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Comment le genre documentaire est-il présent, et soutenu, sur vos antennes ?
Christine CAUQUELIN
Le documentaire est un pilier de notre programmation, très plébiscité par nos abonnés. Il fait partie des critères d’abonnement aux offres Canal+ que sont également le sport, le cinéma et les séries. Avec 1.000 heures de programmes inédits par an et 1.900 contenus disponibles à tout instant sur myCANAL, le Groupe CANAL+ propose aujourd’hui une offre riche, variée et premium de documentaires récents et quasiment tous inédits en France. Elle s’adresse à tous les publics avec des programmes reconnus et appréciés aussi par les plus jeunes. Le Groupe a mis en place ces dernières années une politique très volontariste qui le positionne comme le premier investisseur payant dans le documentaire.
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Acquisitions, productions, coproductions…Quelle est votre feuille de route ?
Christine CAUQUELIN
Nous cherchons pour nos docs Canal+, pour nos séries feuilletonnantes, pour nos docs de sport, des histoires vraies racontées avec la puissance dramaturgique de la fiction. C’est le récit qui fait pour nous la différence. L’histoire n’est bonne que si elle est bien racontée et portée par des personnages qui se trouvent pris au cœur de situations extraordinaires. Sur PLANETE+, nous cherchons toujours à rapprocher le public de l’Histoire avec des récits portés par des personnages qui nous permettent d’entrer dans l’histoire de façon vivante et incarnée. Sur PLANETE+CRIME, nous travaillons particulièrement l’écriture du polar : des récits glaçants et des enquêtes palpitantes, des histoires vraies. Sur PLANETE+AVENTURE, nous cherchons à nous adresser à des publics plus jeunes avec des sujets et des écritures qui leur parlent.
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Souhaitez-vous renforcer les documentaires à impact ?
Christine CAUQUELIN
Nous poursuivons le développement de nos docs d’impact sous le label «Les Éclaireurs» que nous avons créé en 2021. Nous allons poursuivre le travail commencé avec «Vivante(s)» pour accroitre l’impact de notre prise de parole avec un film déjà en production sur les enfants des féminicides, et au-delà du drame absolu qu’ils ont vécu, nous raconterons les situations administratives ubuesques auxquelles ils doivent faire face ! Nous produisons une saison 2 de «La vie sera belle», pensée par Sarah Barukh et réalisée par Carole Rocher, une série de 10 portraits de femmes qui ont été victimes de violences intra-familiales. Pour qu’ils aient encore plus d’impact, nous avons décidé d’accompagner l’équipe de «Plastic Odyssey» pour un nouvel opus dans le Pacifique, avec des enjeux toujours plus grands et des réussites impressionnantes. Et nous lançons à la rentrée «Impact», une série en 4 épisodes de 26’ qui revient sur l’impact des films que nous avons diffusés.
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Quel bilan tirez-vous de l’export de vos docs via STUDIOCANAL ?
Christine CAUQUELIN
C’est une première très belle année qui a permis d’établir des liens forts avec l’Allemagne qui est pour nous le premier partenaire européen pour le documentaire.
