Le géant français du BTP, des médias et des télécoms Bouygues a enregistré en 2022 un bénéfice net en recul de 13,51% à 973 millions d’euros, diminué par des coûts exceptionnels liés à des opérations, mais le bénéfice opérationnel a progressé de 16,38% à 2,018 milliards d’euros. Le bénéfice net part du groupe est en recul en raison de 90 millions d’euros de coûts exceptionnels liés notamment à des frais d’opérations de fusions-acquisitions concernant le rachat du groupe de services techniques Equans à Engie et des frais liés au projet de mariage entre TF1 et M6 finalement avorté. Ces résultats sont à comparer à une base favorable en 2021 qui intégrait des plus-values de cessions de data-centers et des cessions d’actions d’Alstom. Le chiffre d’affaires (c.a.) s’est inscrit en hausse de 18% à 44,3 milliards d’euros. La quasi-totalité des métiers de Bouygues connaissent une activité en hausse, toujours essentiellement portée par la construction et les services. «Dans un environnement instable, marqué par l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et la volatilité des devises, Bouygues vise pour 2023 un c.a. proche de celui de 2022, et une augmentation du résultat opérationnel courant de ses activités (ROCA)», a indiqué le groupe dans un communiqué. Il va proposer à ses actionnaires le versement d’un dividende stable de 1,80 euro par action pour 2022, a par ailleurs précisé le groupe.