Le groupe canadien BCE Inc. Bell Canada a annoncé jeudi des résultats en progression modeste avec toujours un secteur des télécommunications plus dynamique que celui des médias. Le bénéfice net de BCE Inc. a été de 800 millions de dollars entre juillet et septembre 2016, en hausse de 1,1% sur celui du 3T l’an dernier. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 91 cents, soient un résultat en ligne avec les attentes des analystes qui tablaient sur un bénéfice par action de 90 cents. Le c.a. s’est monté à 5,4 milliards, en progression de 1,2% et légèrement supérieur aux prévisions des analystes, grâce à la progression des services mobiles mais aussi des activités de fournitures d’accès Internet et aux services de télévision. Pour les activités sans fil, le c.a. a augmenté de 4,3% à 1,85 milliard de dollars. Cette progression a été obtenue en dépit d’une augmentation de 47 millions par rapport au même trimestre l’an dernier des avantages des programmes de fidélisation des abonnés, a indiqué le groupe dans un communiqué. Le nombre d’abonnés au sans fil a progressé de 2,4% à environ 8,38 millions fin septembre, dont 82% sont en possession d’un téléphone intelligent. Pour les activités médias (télévision, radio, publicité..), les ventes ont totalisé 716 millions, en hausse de 3,5% pour les 3 mois considérés grâce aux abonnements en hausse et aussi des services de VoD de CraveTV. Bell Média a indiqué que les recettes de publicité ont baissé pour les chaînes de tv généralistes «en raison de la faiblesse continue du marché» avec aussi l’impact des budgets de publicité vers le groupe audiovisuel public qui détenait les droits de retransmission des jeux olympiques. La publicité sur les radios ont également diminué dans le sillage du ralentissement économique dans l’Ouest canadien avec la chute de l’activité pétrolière. Le résultat d’exploitation du secteur média a augmenté de 2,2% à 187 millions grâce aux baisses de coûts de personnel alors que les charges dans leur ensemble ont augmenté de 3,9% avec la progression des coûts associés aux droits de diffusion dans les sports.