B. LOUVET (CANNESERIES) : «La fréquentation a progressé, passant de 20.000 à 25.000 spectateurs en 1 an »

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Alors que CANNESERIES a fermé ses portes ce mercredi 10 avril en direct sur CANAL+ lors d’une cérémonie présentée par l’humoriste Monsieur Poulpe, retour sur cette 2ème édition haute en couleurs. Entretien avec Benoît LOUVET, Directeur général de CANNESERIES.

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Quelles leçons tirez-vous de cette deuxième édition de CANNESERIES ?

Benoît LOUVET

Le festival s’est tenu sur 5 jours, contre 7 l’année dernière. La fréquentation a progressé, passant de 20.000 à 25.000 spectateurs en 1 an. Le beau temps était au rendez-vous, les talents satisfaits et le public cannois enthousiaste. L’autre satisfaction est de voir que CANAL+ a annoncé l’acquisition en exclusivité de la série israélienne «Nehama», révélée à CANNESÉRIES. Cela démontre notre volonté de faire découvrir de nouvelles séries, venues du monde entier. L’année dernière déjà, les séries «Miguel» et «Killing Eve» sélectionnées au festival, ont été achetées par la chaîne cryptée. De son côté, Netflix propose aujourd’hui la série israélienne «When Heroes Fly», primée également chez nous.

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Comment la synergie entre CANNESERIES et le MIPTV s’est-elle illustrée?

Benoît LOUVET

A travers le forum de coproduction «In Development» organisé conjointement. En parallèle, nous avons mis en place deux «World Premiere» communes. Nous avons aussi créé des passerelles pour faire accéder plus facilement les accrédités du MIPTV aux séances en compétition.

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Événement à la fois grand public et professionnel, avez-vous trouvé le bon équilibre ?

Benoît LOUVET

Oui, nous insistons sur ces deux piliers. Il est primordial que le grand public puisse accéder à l’auditorium Louis Lumière, cette salle mythique, pour assister à des projections de séries que l’on voit d’habitude sur son écran de télévision. L’année prochaine, nous renforcerons sans doute le contenu. Cette année, nous avions 6 séries hors compétition (contre 3 l’année d’avant). On réfléchit, même si rien n’est décidé, à ce que nous ayons une compétition Kids, Animation et pourquoi pas documentaire, toujours avec notre ADN de glamour.

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Le glamour, un bon moyen de différencier CANNESERIES des autres festivals de séries ?

Benoît LOUVET

Cannes sans glamour, ce n’est pas possible. On se focalise ainsi sur la ville, sa croisette, ses marches et son Palais des festivals. CANNESERIES est adossé au MIPTV qui accueille 10.000 professionnels. Sur le festival, on veut une compétition très internationale, pointue et grand public.

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De quel budget disposiez-vous ?

Benoît LOUVET

Comme l’an dernier, entre 3 et 4 M€. L’idée est d’être à l’équilibre et de convaincre de nouveaux sponsors. A terme, nous souhaitons qu’il y ait plus de fonds privés que de fonds publics. Il faut souligner l’attachement et l’intérêt des collectivités locales ainsi que CANAL+ qui est d’un soutien à la fois financier, et de production puisque la chaîne produit la cérémonie de clôture.