L’été sera aux couleurs des années 1990 sur ARTE. Dans le cadre d’un point presse organisé hier matin, la chaîne a levé le voile sur sa programmation estivale avec le «Summer of the 90s». L’occasion de nous entretenir avec Alain Le DIBERDER, Directeur des programmes d’ARTE.
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Du 19 juillet au 24 août, ARTE célébrera le «Summer of the 90s». Comment avez-vous articulé votre programmation estivale ?
Alain Le DIBERDER
Le plus compliqué a été de trouver le fil conducteur de la décennie. Sur ce «Summer of the 90s», il y aura évidemment un point fort, celui du film du dimanche qui doit être grand public et emblématique. Cette année, nous programmerons «Basic Instinct» (20 juillet), «Good bye Lenin !» (27 juillet), «The Truman Show» (3 août), «Un jour sans fin» (10 août), «Usual suspects» (17 août) ou encore «Arizona dream» (27 août). Nous proposerons également des séquences d’anthologie de l’émission «MTV unplugged». Plusieurs concerts ponctueront la programmation: «Freddie Mercury – Tribute Concert», «The Cure – Trilogy – Live in Berlin», ou encore «Oasis live in Manchester». Nous proposerons par ailleurs des «éditos» chaque samedi avec «La mode dans les années 90» (6X8’) de Loïc Prigent. De plus, ARTE et la ZDF ont coproduit quatre émissions «Welcome to the 90s» un peu plus synthétiques autour de la décennie. Nous avons réussi enfin à dénicher des documentaires sympathiques tels que «La guerre de la britpop» entre Blur et Oasis. A noter que nous avons décidé de décaler la programmation du «Summer of the 90s» de quelques jours à cause de la Coupe du Monde de Football.
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Les thématisations estivales d’ARTE sont-elles des boosters d’audience ?
Alain Le DIBERDER
Oui, ces programmations fonctionnent bien. Le «Summer of Soul» de l’année dernière a enregistré 3,6% de pda en France, alors qu’au cours de l’année nous réalisions globalement un peu moins de 2% de pda. Le record d’une programmation estivale revient au «Summer of the 70s» en France alors que le «Summer of Soul» a rencontré le plus fort succès en Allemagne. Généralement, notre grille estivale est un peu plus polarisée que d’habitude.
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Dressez-vous un bilan satisfaisant de la saison qui s’achève ?
Alain Le DIBERDER
Absolument ! Nous continuons à croitre en audience, ce qui n’est pas évident dans le paysage actuel. Sur les 5 premiers mois de l’année 2014, nous progressons de +5% en France et de +16% en Allemagne. En termes de contenus, nous avons été particulièrement fiers d’avoir proposé «24h Jérusalem», un documentaire diffusé pendant 24 heures. L’audience cumulée a été de 4 millions de téléspectateurs. Autre fierté, le documentaire «14, des armes et des mots», un film sur la 1ère Guerre Mondiale coproduit par la France et l’Allemagne.
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Des chantiers prévus pour la saison à venir ?
Alain Le DIBERDER
Nous avons quelques soucis sur la mi-journée. C’est pourquoi nous allons travailler la programmation de notre grille avant 13 heures, mais aussi un peu après. Nous réfléchissons à des évolutions cohérentes sachant que nous sommes une chaîne de plein exercice en Belgique, en Suisse, en Autriche, en France et en Allemagne.
