Y. LABASQUE (TFOU) : «Dès janvier, nous faisons évoluer nos habillages et inter-programmes»

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Yann LABASQUE, Directeur des Programmes Jeunesse de TF1

A partir du 8 janvier, TFOU fait évoluer son habillage et ses inter-programmes. Pour nous en parler plus précisément et revenir ses les points forts prévus en 2018, média+ s’est entretenu avec Yann LABASQUE, Directeur des Programmes Jeunesse de TF1. 

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Les habillages et les inter-programmes de TFOU évoluent. Quelle est votre démarche ? 

Yann LABASQUE

En vue de renouveler nos habillages et inter-programmes dans la continuité, nous intégrons dès le 8 janvier sur TF1 de nouveaux personnages, les Hoofs. A travers ces incarnants produits par Ulf Productions et Supamonks Studio, nous avons un objectif de marque. L’idée est de renouveler visuellement ce qui est proposé au téléspectateur sans dénaturer l’ADN de TFOU qui est un vrai label de confiance pour les parents. Le pari est de concilier cet espace de confiance à un ton «sales gosses» illustré par notre slogan «Plus on est de Hoofs, plus on rit». Nous avons aussi un objectif business où il s’agit de donner du corps à la licence TFOU, ainsi qu’un objectif de rationalisation des coûts. Cela fait près d’une dizaine d’années que la case jeunesse de TF1 était incarnée par une balle animée ainsi que des mascottes. Cette fois-ci, nous allons pouvoir déployer nos personnages à travers des temps forts thématiques.

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En voulant faire évoluer vos incarnations, avez-vous imaginé intégrer des animateurs ? 

Yann LABASQUE

Non, pas vraiment. Nous souhaitions rester sur des toons. Il est plus facile de parler aux enfants avec espièglerie grâce à des personnages animés.

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Avec les vacances scolaires, comment renforcez-vous la programmation ? A travers des épisodes spéciaux ? 

Yann LABASQUE

Les spéciaux, c’est un moyen d’alimenter notre fin d’année, période qui correspond à celle des temps forts publicitaires. Nous en proposons régulièrement en octobre, novembre et décembre autour de nos héros habituels pour la plupart. Quant à la période de Noël, c’est particulier. Nous sommes dans une logique de programmation plus événementielle. Ce ne sont pas nécessairement les mêmes publics qui nous suivent. Non seulement, nous avons plus de temps d’antenne mais les enfants ont aussi plus de temps pour nous regarder. C’est là que nous programmons de longs formats. Nous avons annoncé une programmation de films de 90’ sur la 1ère semaine des vacances de Noël avec «Dragons», «Le Lorax», «Megamind».

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Quel bilan dressez-vous de la période septembre-décembre 2017 ? 

Yann LABASQUE

Tous nos lancements ont été à la hauteur de nos attentes. Cela commence par le gros succès de «La Tribu Monchhichi» qui a battu des records dimanche dernier avec 47% de pda en moyenne sur les 4-10 ans. Nous avons hâte de pouvoir programmer la série quotidiennement. «Super Wings» a aussi trouvé son public. La saison 2 de «Miraculous» était très attendue. Chaque épisode a généré des commentaires passionnés de fans. Nous programmons les épisodes aussi vite que nous les recevons. «Miraculous», c’est aussi le succès d’une série française à l’international comme on en voit rarement.

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Quels moments forts prévoyez-vous pour 2018 ? 

Yann LABASQUE

En janvier, nous aurons «Nella, princesse chevalier» (26X11’), une série d’aventure-comédie pré-school de Nickelodeon. C’est l’histoire d’une héroïne moderne et atypique entourée d’une galerie de personnages espiègles. Plus tard dans l’année, «Tib & Tatoum» (52X13’ – Go-N Productions), une série de comédie qui repose sur une logique de guerres des boutons, de rivalité entre des bandes d’enfants sympathiques. Nous bouclons aussi ce qui arrivera après le 1er semestre 2018. Nous sommes dans une phase où nos grands héros reviennent en saison 2. Nous allons panacher ces rendez-vous avec de vraies nouveautés pour tous nos publics. Nous proposerons ainsi des séries d’animation toujours très mixtes, très larges, qui sont à la fois des séries de création et des autoroutes de la licence.