France 2 va mettre cette saison l’accent sur les séries

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France 2 va mettre l’accent sur les séries cette saison, a indiqué lundi la chaîne lors de la présentation de son programme de fictions pour 2017/2018, en amont du Festival de la fiction audiovisuelle qui débute mercredi à la Rochelle.

«C’est un éventail très large d’une trentaine de séries de 52 minutes et quelques-unes de 90 minutes, soit à l’antenne, soit en production, soit en écriture», a déclaré Fanny Rondeau, directrice de l’unité de fiction à France 2, soulignant «la priorité» donnée aux séries. La chaîne doit à la fois «croître en volume et offrir aussi une fiction de qualité», a ajouté la responsable, se félicitant d’une augmentation du nombre de séries.

Parmi les nouveautés présentées : «L’art du crime» (6×52’), comédie policière pour la case du vendredi, à raison de deux épisodes par soirée. Des crimes se produisent autour d’une oeuvre d’art (de Léonard de Vinci, Watteau, Géricault). «Une tentative de mêler le genre policier à une histoire de l’art», a-t-elle déclaré.

Autre série, «On va s’aimer, un peu, beaucoup» (8×52’) est une sorte de «radiographie de la famille aujourd’hui», traitée par le biais d’un cabinet d’avocats dirigé par trois femmes. La chaîne entend varier les genres et les univers, comme avec «Le Chalet» (6×52’), «qui fait un peu peur, c’est un thriller avec une dimension un peu horrifique», prévient la responsable, «une histoire de type «Les dix petits nègres» à la montagne».

Dans «Ben» (6×52’), on retrouvera Barbara Schulz dans le rôle d’une journaliste de faits divers qui revient exercer à Nantes, sa ville d’origine. «Ce sont des sujets sociaux très noirs», explique Fanny Rondeau, «ce n’est pas du polar, mais plutôt du thriller».

«Le rêve français» (2×90’) sera pour sa part présentée en compétition cette semaine à la Rochelle. «C’est une saga romanesque qui parle des Antilles de 1960 jusqu’à aujourd’hui», précise la responsable, «c’est toute une partie de l’histoire française que l’on ne connaît pas».

La saison 2 de «Zone blanche» et la troisième de «Dix pour cent» sont par ailleurs en écriture.