Jean-Marie GOIX, Producteur exécutif chez C Productions
Huit ans après les faits, un nouveau film de la collection «Que s’est-il vraiment passé ?» retrace ce lundi 29 mai sur W9 la dernière demi-heure du vol Rio-Paris. Tour d’horizon avec Jean-Marie GOIX, Producteur exécutif chez C Productions, des différents documentaires en cours pour le Groupe M6.
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Diffusion ce lundi 29 mai sur W9 d’un documentaire sur le vol Rio-Paris. Particularité du film : la reconstitution précise du drame.
Jean-Marie GOIX
Reproduire une situation à l’identique a un réel avantage. Elle permet aux téléspectateurs de se plonger dans l’événement. Cette technique apporte aussi une dimension pédagogique. Pour la reconstitution du vol Rio-Paris, nous avons demandé à des acteurs professionnels de jouer le rôle des pilotes avec les répliques exactes de ce qu’ils se sont dits. Plus que de la reconstitution, ce sont des scènes jouées.
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Filiale du Groupe M6, que prépare C Productions en matière de documentaires ?
Jean-Marie GOIX
Je suis en charge de la fabrication des documentaires pour toutes les chaînes du Groupe M6. C’est le cas d’«Enquêtes Criminelles» et de la collection «Que s’est-il vraiment passé?» pour W9. La chaîne nous commande aussi 3 à 4 portraits d’artistes chaque année. Après Stromae et Daniel Balavoine, nous terminons un film sur Michel Sardou. Quant à Paris Première, nous venons de terminer un portrait sur l’imitateur Michaël Gregorio. Nous poursuivons la production de «Départ Immédiat» pour 6ter diffusé en Prime Time tous les jeudis soir. C Productions continue également à fournir des 52’ inédits des «Dossiers de Téva». Sur chacun des films produits pour le Groupe M6, nous travaillons avec un réalisateur qui s’occupe de chaque enquête pendant 1 mois et demi. Toute la phase de production s’enchaîne ensuite, et un grand soin est apporté au montage.
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Abordez-vous les documentaires de la même manière en fonction des chaînes ?
Jean-Marie GOIX
Les sujets sont travaillés à peu près de la même façon. Lorsque vous produisez pour M6, les seules différences sont d’ordre budgétaire. Dans ce cas, nous disposons de budgets plus importants, d’un timing plus large et d’un matériel parfois différent. Mais au final, le travail, l’énergie et le sérieux sont les mêmes. Un documentaire produit pour W9 peut très bien être récupéré par M6. C’est déjà arrivé.
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Musiques, voix off, tentez-vous de «dramatiser» vos documentaires ?
Jean-Marie GOIX
La collection «Que s’est-il vraiment passé ?» ne raconte que des drames. La force des images et des témoignages suffit à dramatiser. Concernant la musique que nous rajoutons sur le film, elle accompagne le propos et permet au public d’être dans une certaine atmosphère. Cela se fait d’ailleurs de plus en plus dans certains reportages du JT. Dans ce type de collections, W9 nous octroie un budget presque comparable à celui de M6 (autour de 90.000 € le numéro, ndlr). D’ailleurs, nous préparons un nouveau sujet consacré à un événement d’actualité.
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En charge d’«Enquêtes Criminelles» sur W9, parvenez-vous à vous renouveler ?
Jean-Marie GOIX
Bien entendu ! Il y a près de 3.000 crimes qui sont commis chaque année. Tous ne donnent évidemment pas lieu à une enquête. W9 nous commande plus d’une quinzaine d’inédits par an. D’ailleurs, la production devrait bientôt s’intensifier. «Enquêtes Criminelles» reste le leader des magazines de faits divers sur la TNT. Parmi toutes les émissions de ce type dans le PAF, on se différencie par la qualité de la narration. Deuxième point, nous avons un traitement résolument humain des affaires. On lance les sujets uniquement quand les familles de victimes nous donnent leur accord.
