Le service public égratigné par les «Gérard de la Télévision», trophées du «pire du petit écran»

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    Les chaînes du service public (France 2, France 3, France 5) et leur président Patrick de Carolis, ont été éreintés par le premier palmarès des «Gérard de la Télévision», récompenses satiriques saluant «les pires programmes» du petit écran, dévoilé mercredi soir à Paris. Placé sous l’autorité morale du prénom-symbole du patrimoine français des médias (Gérard Depardieu, Gérard Louvin, Gérard Holtz, Gérard Miller…), le jury de ces prix «potaches» et révolutionnaires», équivalents français des Razzie Awards d’Hollywood, regroupe une trentaine de journalistes («Le Point», «Marianne», France 2, «FHM», «Le Monde des Livres», «Technikart», «Voici», «Elle», «Glamour»…), autoproclamés «trublions du PAF». Patrick de Carolis a été désigné «plus mauvais président de chaîne» et remporte l’un des 18 trophées, un parpaing de béton doré. Avec 8 prix, France 2 se distingue notamment pour la plus mauvaise émission de la rentrée («L’Arène de France»), la plus mauvaise émission humoristique («Samantha»), la plus mauvaise série allemande («Rex, chien flic»), le pire animateur (Stewy Boulay) et la plus mauvaise émission «poussant au suicide» (Le Tour de France). Pour sa part, TF1 décroche 5 trophées : pire bide ou accident industriel («Starting Over»), plus mauvais «présentateur blanc de journal télévisé» (Jean-Pierre Pernaut), plus mauvais téléfilm («Le maître du Zodique») et pires animateurs «tête-à-claques» (Alexia Laroche-Joubert, productrice et directrice de la Star Academy, et l’écrivain Florian Zeller, chroniqueur dans «Vol de Nuit»). Le «Gérard de la Télévision» de la plus mauvaise chaîne est allé à Direct 8 (groupe Bolloré). Aucun des nommés et lauréats n’a souhaité assister à la cérémonie. «Ce palmarès se veut un salutaire coup de pied dans la fourmilière du PAF, en réponse à la disparition des «7 d’Or», a expliqué l’un des organisateurs Patrick Royer.