Jason PRIESTLEY, Acteur et Producteur
L’acteur et producteur canadien Jason PRIESTLEY préside le Jury Fiction du Festival de Télévision de Monte-Carlo qui se déroule du 12 au 16 juin. Rencontre avec celui qui a triomphé dans les années 1990 dans «Beverly Hills 90210» et qui déploie aujourd’hui son activité de production.
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Le grand public vous connaît en tant qu’acteur mais beaucoup moins comme producteur. Quel type de producteur de TV êtes-vous ?
Jason PRIESTLEY
En tant que producteur de séries TV, je me focalise essentiellement sur la partie artistique. La plupart de mon temps, je le passe sur la préparation des tournages. J’ai commencé ce métier lorsque j’étais sur la série «Beverly Hills». A l’époque, je travaillais avec Aaron Spelling. J’ai appris sur le terrain, directement auprès de lui. J’ai assuré la production de 60 épisodes de cette série désormais mythique. Aaron avait de l’inspiration dans tous les domaines de la production. Selon lui, il fallait s’assurer de la cohérence de tous les détails : décors, habits, voitures, maisons, etc. Tout devait être saisissant. Aujourd’hui, je produis des séries foncièrement différentes comme «Call Me Fitz», mais sa manière de procéder rejaillit dans tous ce que je fais.
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Quelles sont vos différentes productions en cours ?
Jason PRIESTLEY
Je produis et je joue dans «Private Eyes», une série policière vintage de dix épisodes de 60’ en Prime Time, destinée à Global TV au Canada. Dans cette série, je campe un ancien athlète qui devient détective privé et qui s’associe à une jeune femme un peu particulière. Ce programme a été présenté lors du dernier MIPTV à Cannes. Au vu de son succès au Canada, nous ne sommes pas loin de le vendre en France. En parallèle, j’ai tourné dans une autre série qui a débuté en mai dernier : «Raising Expectations», une comédie familiale de 26 épisodes pour Family Channel avec Molly Ringwaldd.
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Produire un ultime remake de «Beverly Hills», ça vous intéresserait ?
Jason PRIESTLEY
Je ne sais pas dans quelle mesure ce remake serait un défi. Je suis ouvert à toutes les propositions mais il faut avoir un moteur. Avant qu’il ne décède, Aaron Spelling me parlait de ce remake. Depuis, le reste de l’équipe et moi-même, nous nous sommes engagés sur des voies différentes avec des projets divers. Nous avons passé 10 ans incroyables ensemble, mais il n’y a plus personne pour fédérer l’équipe originelle.
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Les séries les plus audacieuses sont-elles aujourd’hui diffusées sur le câble ?
Jason PRIESTLEY
Oui je le pense. La plupart des «bons» programmes sur le câble sont possibles grâce à leur liberté scénaristique. La télévision classique essaie de s’adresser à un public trop large tandis que le câble propose des contenus plus audacieux créés pour un public plus restreint.
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Que recherchent les networks nord-américains ? Avez-vous des projets en cours ?
Jason PRIESTLEY
Ils recherchent deux grandes catégories de fictions : les drames juridiques et les drames policiers. Il y a un appétit insatiable pour ce genre de séries. Je vois également que l’on revient avec des sitcoms plus traditionnelles. J’ai un programme de ce type dans les tuyaux. Et parmi les tendances internationales, l’élément constant, c’est la qualité toujours plus élevée des séries.
