GB: le gendarme de la publicité enquête sur le Nurofen

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Le gendarme britannique de la publicité a annoncé mardi qu’il était en train d’enquêter sur des publicités télévisées pour le médicament antalgique Nurofen, qui vient d’être accusé de tromperie par la justice australienne. L’Autorité des standards de la publicité (ASA) a reçu 12 plaintes de téléspectateurs estimant que les spots de la marque sont trompeurs car ils affirment que le médicament cible directement certains muscles de la tête ou soulage les maux de tête plus rapidement que le paracétamol ou l’ibuprofène classique. Le principe actif du Nurofen, fabriqué par le groupe britannique Reckitt Benckiser, est l’ibuprofène, un antalgique et anti-inflammatoire courant. Les plaintes ont été reçues en février et l’enquête a été lancée en mars, a révélé mardi l’ASA. La justice australienne a ordonné lundi à Reckitt Benckiser de retirer des étalages certaines boîtes de Nurofen, pour cause de publicité mensongère. La Commission australienne de la concurrence et la consommation (ACCC) avait saisi la justice en mars en dénonçant le fait que le Nurofen se vende sous différents conditionnements selon le type de problèmes traité (mal de dos, migraine,…), alors que son principe actif était toujours le même. La cour fédérale australienne a estimé que la multinationale avait adopté un comportement trompeur en conditionnant le Nurofen sous différents emballages contenant tous le même ingrédient, 342 milligrammes de lysine d’ibuprofène.