«Star Wars» : les recettes promettent d’être astronomiques

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Mon défi fou cinéma

La fièvre «Star Wars» est à son comble 2 jours avant la sortie du «Réveil de la force», 1er opus de la saga galactique en 10 ans et film le plus attendu de l’année. Le film réalisé par J.J. Abrams sort dans 15 pays dont la France à partir de mercredi et aux Etats-Unis le 18 décembre. Les recettes promettent d’être astronomiques. «Je pense que «Le réveil de la force» est parti pour être le plus gros film de 2016 et même de 2015, même s’il ne sera à l’écran que quelque jours» d’ici la fin de l’année, estime Tom Nunan, producteur oscarisé et enseignant à UCLA School of Theatre film and television. Partout dans le monde, les fans sont sur les dents, comptant les jours et les heures avant de découvrir les nouvelles aventures des héros d’origine de l’épopée spatiale, Luke Skywalker, Han Solo et Princesse Leïa. Ils vont aussi faire connaissance avec une nouvelle génération de personnages: la glaneuse solitaire Rey, interprétée par la britannique Daisy Ridley, 23 ans, dont c’est le 1er film, ou encore Finn, le soldat de l’Empire qui passe du bon côté de la Force, joué par un autre nouveau venu, John Boyega. Star de la série «Girls», Adam Driver va quant à lui donner corps au vil Kylo Ren, qui rêve de terminer le travail maléfique de Dark Vador… Lupita Nyong’o, dont le rôle emprunt de secret a fait appel à la technique de capture de mouvements numériques, était déjà connue dans le monde entier grâce à son Oscar du meilleur 2nd rôle pour «12 Years a Slave». «Carrie Fisher (qui joue la princesse Leïa) m’a dit de rester chez moi» pour la sortie du «Réveil de la force» et «je vais peut-être le faire», a-t-elle dit. L’actrice savoure l’«univers si vaste de «Star Wars», avec une communauté de fans tellement vaste» et «de tous âges», mais trouve parfois «effrayant» de communiquer avec eux car «ils ont une façon d’interagir à laquelle je n’étais pas habituée». «Il va falloir apprendre à faire partie» de la famille «Star Wars», l’une des séries de films les plus aimées et couronnées de succès au monde. Pour le studio Disney, la sortie du film – le 7ème de la saga – signifie enfin un retour d’investissement sur les 4,4 milliards de dollars payés en 2012 pour racheter les droits à son créateur, George Lucas. Les recettes devraient être colossales, au vu des préventes record dans le monde. Les médias américains évoquent plus de 50 millions de dollars de billets pré-achetés. Les experts anticipent jusqu’à 2 milliards de dollars de recettes en salles dans le monde et jusqu’à 5 milliards de dollars pour les produits dérivés qui ont envahi les magasins: déguisements, figurines, autocollants, masques, crèmes glacées, macaronis, … Les plus extrêmes peuvent commander du papier toilette à l’effigie de «Storm Poopers».

En France, plus de 300.000 préventes ont été réalisées à ce jour – un record – et le film sera projeté dans plus de 1.000 salles, soit un très gros dispositif. Certains fans américains incapables d’attendre 48 heures de plus que les Français pour découvrir le film ont déboursé 5.000 dollars (4.500 euros) pour s’envoler vers Paris et le voir dès mercredi. Sébastien Galano, responsable éditorial du club Planète Star Wars, l’un des plus importants en France avec 20.000 inscrits sur Facebook, tiendra un stand à Eurodisney mercredi. «Je suis très optimiste pour ce nouveau volet. Certains fans sont sceptiques, parce que c’est Disney qui le produit, mais moi je pense au contraire que ce sera le meilleur parce qu’on retrouve l’esprit de la 1ère trilogie, que les fans préfèrent», a dit celui qui a attrapé le virus «Star Wars» quand il avait 5 ans. Aujourd’hui âgé de 28 ans, il se félicite que Disney ait «rappelé les anciens acteurs, Harrison Ford, Mark Hamill et Carrie Fisher, pour satisfaire les vieux fans, à côté de nouveaux héros pour capter un public plus jeune».