Orange se félicite du «message de confiance» de ses salariés, traduit dans le 11e baromètre social de l’entreprise dont tous les résultats sont en hausse malgré la poursuite du plan «d’adaptation» des effectifs, a indiqué mardi le directeur des ressources humaines Bruno Mettling. Dans ce sondage mené tous les six mois depuis 2010 au sein de l’entreprise (alors baptisée France Télécom) marquée par une vague de suicides en 2008-2009, «aucun item ne stagne ou recule», a souligné M. Mettling en le présentant à la presse. 59% des salariés (+2 par rapport à la vague précédente en décembre 2014) pensent que leur qualité de vie au travail est meilleure que celle des autres entreprises, un chiffre qui n’était que de 28% en juin 2010 lors de la 1ère édition. 33% estiment que leur situation est identique à celle des autres entreprises et seuls 2% la jugent plutôt mauvaise, selon cette enquête réalisée par CSA auprès d’un échantillon représentatif de 3.688 salariés d’Orange. C’est «un message de confiance que nous envoient les salariés alors que le plan d’adaptation» des effectifs se poursuit avec un solde négatif de 3.000 salariés entre 2013 et 2015, a déclaré M. Mettling, en observant qu’après une période de stagnation entre 2012 et 2014, les indicateurs étaient «à nouveau en hausse» depuis 2 semestres. Il a aussi relevé la hausse de 3,5 points de l’indicateur portant sur la clarté de la stratégie, y voyant «l’appropriation par les salariés de la stratégie» du groupe (98.000 salariés en France) qui a présenté en mars son nouveau plan, Essentiels 2020. Pour la 1ère fois, les salariés ont été interrogés sur la «digitalisation» de l’entreprise. 91% s’y montrent favorables et 63% se «sentent accompagnés» pour faire face à cette mutation. Parmi les enjeux liés à cette transition numérique, 68% identifient «le respect de l’individu et de ses données personnelles» et une courte majorité (51%) le respect de l’équilibre vie privée/vie professionnelle. Un sujet que M. Mettling, chargé par le ministre du Travail François Rebsamen d’une mission sur les transformations du travail à l’ère numérique, va aborder avec les syndicats, a-t-il dit, pour «réguler les bons usages» des outils numériques.