A comme Alain de Greef : directeur des programmes de Canal+ depuis son lancement. Inspirateur de l’«esprit Canal», il installe à l’antenne «Nulle Part Ailleurs», «les Guignols», «Groland», etc. Il est débarqué fin 2000, après la prise de contrôle par Vivendi. B comme «Bref» : la série de Kyan Khojandi, en 2011-2012, invente une écriture lapidaire, qui raconte en moins de 2’ le quotidien d’un trentenaire. C comme Cannes et Cinéma : banquier du cinéma français, parrain historique du festival de Cannes, Canal+ finance chaque année environ 150 films et injecte 200 millions d’euros par an dans le cinéma. C comme Antoine de Caunes: de 1987 à 1995, dans «Nulle part ailleurs» aux côtés du présentateur Philippe Gildas, il fait le pitre avec son complice José Garcia, déguisé en boy-scout ou en rocker à banane. Il est revenu à Canal+ en 2013 aux commandes du «Grand Journal».
D comme Décodeur : le boîtier permet en 1984 de voir en clair la chaîne «cryptée», pour 140 francs par mois. D comme Michel Denisot : arrivé sur Canal+ dès le départ, Denisot est l’un des piliers de la chaîne. Journaliste puis producteur et dirigeant, il présente le «Grand Journal» de 2004 à 2013, avant de céder la place à Antoine de Caunes. F comme Foot : le 9 novembre 1984, Canal+ diffuse son 1er match de football, Nantes/Monaco. Avec 5 caméras présentes sur le terrain, Canal+ bouleverse les codes de réalisation. G comme «Groland». La Présipeauté de Groland compte de nombreux fans séduits par la galerie de personnages loufoques imaginés par Jules-Édouard Moustic. I comme i-Télé : le 4 novembre 1999, la chaîne d’info en continu voit le jour et en 2005 passe sur la TNT gratuite. J comme Jamel Debbouze : Canal+ débauche l’humoriste de Radio Nova en 1997 pour une chronique hebdomadaire dans «Nulle Part Ailleurs» : «le cinéma de Jamel». K comme Karl Zéro : il lance en 1996 «Le Vrai journal», émission provocatrice où il tutoie ses invités. Elle s’arrêtera en 2006. M comme Miss Météo: en 30 ans, la chaîne profite du bulletin météo pour une séquence charme .
N comme Les Nuls: la bande d’Alain Chabat, Dominique Farrugia, Bruno Carette et Chantal Lauby débute en 1987 sur la chaîne cryptée. N comme «Nulle Part Ailleurs» : d’abord présentée par Philippe Gildas (1987-1997), puis par Guillaume Durand, le 1er talk-show à mélanger information et entertainement. P comme PPD : le présentateur du JT de TF1 Patrick Poivre d’Arvor est la mascotte des «Guignols» depuis leurs débuts en 1999. P comme Pierre Lescure : cofondateur avec André Rousselet de la chaîne. En 1994, il en devient à 48 ans président. Il est éjecté en 2002 par Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi Universal. R comme André Rousselet: créateur de G7, puis directeur de cabinet de François Mitterrand et enfin patron d’Havas, il est choisi par Mitterrand comme président de Canal+ à sa création. Il démissionnera avec fracas en 1994 quand Havas, la Générale des Eaux et la Société Générale prennent le contrôle de la chaîne. T comme Top 50 : le hit-parade musical lancé dès le début de la chaîne, s’impose comme l’émission culte des 14-18 ans. X comme films X : le 31 août 1985, Canal+ est la 1ère chaîne hertzienne à diffuser un film pornographique, «Exhibition», et instaure un rendez-vous chaque 1er samedi soir du mois. Y comme Yann Barthès : l’animateur du «Petit Journal» décode avec humour l’actualité politique.
Z comme zapping : Canal+ a inventé cette compilation quotidienne en 6’ des meilleurs moments des programmes du jour à la télévision.