Le «Grand Soir/3» a fêté son 1er anniversaire sur France 3. L’occasion de nous entretenir avec Pascal GOLOMER, Directeur délégué à l’information à France Télévisions. Il revient sur les évolutions de ce rendez-vous mais aussi plus globalement sur la mutation de l’info à France TV.
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Le lancement du «Grand Soir/3» s’inscrivait l’année dernière dans la volonté de France 3 de supprimer les 2èmes parties de soirées pour faire des économies et mettre en avant un nouveau rendez-vous d’information. Le pari était-il gagné d’avance ?
Pascal GOLOMER
Dès le départ, nous connaissions les contraintes et la concurrence existante en 2ème partie de soirée. C’était un défi passionnant à relever. Un an après la mise à l’antenne du «Grand Soir/3», nous avons fait preuve de constance pour offrir une heure d’information qui ne ressemble pas à la rediffusion des journaux des chaînes d’info. En 1 an et plus de 150 numéros, Patricia Loison et Louis Laforge ont reçu plus de 800 invités liés à l’actualité. Le «Grand Soir/3» réunit en moyenne 760.000 téléspectateurs, soit plus du double des chaînes d’information en continu réunies, sur la même tranche horaire. Je perçois encore un potentiel de progression sur ce rendez-vous. Face à un public surinformé en fin de journée, nous devons continuer à lui proposer un autre traitement de l’info.
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Des changements significatifs sont-ils à prévoir sur le «Grand Soir/3» ? Le duo d’animateurs sera-t-il reconduit ?
Pascal GOLOMER
L’info TV évolue tellement vite que nous ne pouvons pas rester deux saisons de suite avec la même formule du «Grand Soir/3». Nous devons innover sans cesse, et trouver de nouveaux formats pour gagner en fluidité entre les différentes parties sans changer les fondamentaux. La saison prochaine, le duo de présentateurs Patricia Loison et Louis Laforge sera de retour.
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Comment France Télévisions réagit-elle face à la concurrence de l’info TV ? Comment évoluent les attentes des téléspectateurs ?
Pascal GOLOMER
L’important n’est pas de réagir et de sur-réagir toutes les 5’ à la concurrence. Un rendez-vous d’information ne se construit ni dans la fébrilité ni dans l’urgence. Nous devons être sûrs de nos valeurs tout en étant à l’écoute de notre public. Nous avons la chance d’avoir une multitude de formats complémentaires : les journaux du «12/13» et du «19/20», très ancrés sur le territoire français, et le «Grand Soir/3» où nous voyageons beaucoup plus. Quelque soit le journal, notre priorité est de lui trouver le meilleur rythme. Les attentes du public ne sont plus les mêmes qu’il y a 4 ans.
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Vous supervisez les rédactions nationales de France 2 et de France 3. Comment se passe leur rapprochement ?
Pascal GOLOMER
Ça se coordonne de mieux en mieux. Les équipes techniques sont dorénavant identiques. Depuis la semaine dernière, les rédactions de France 2 et France 3 travaillent côte à côte dans un espace unique avec un serveur commun.
