Bruno GASTON, Directeur des programmes d’Europe 1

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Sur la vague Médiamétrie novembre-décembre 2013 qui a été révélée hier matin, Europe 1 enregistre la plus forte hausse des radios généralistes. L’occasion de nous entretenir avec Bruno Gaston, directeur des programmes d’Europe 1. Il nous explique les évolutions à venir sur l’antenne.

 

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Europe 1 fidélise et rassemble 4.949.000 auditeurs chaque jour, soit un gain de 156.000 personnes en un an. Est-ce le fruit du repositionnement éditorial de la station ?

Bruno GASTON

Comme vous avez pu le constater, nous avons fait le choix de modifier assez sensiblement l’offre de programmes d’Europe 1 fin août 2013 avec un certain nombre de tranches renouvelées : la matinale portée par Thomas Sotto, l’arrivée de Cyril Hanouna en milieu de matinée, le rallongement de 30’ de l’émission de Jean-Marc Morandini. En septembre-octobre 2013 nous étions extrêmement attendus pour vérifier si nos choix étaient les bons. Il s’avère que le public a compris le message envoyé. Il semble adhérer à cette nouvelle offre de programmes.

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Pour la 4ème vague d’audience consécutive, Europe 1 progresse. Comment analysez-vous cette dynamique ?

Bruno GASTON

D’une année sur l’autre, les progressions sont significatives sur «Europe 1 Matin» (+46.000 auditeurs), «Europe 1 Midi» (+79.000) et «Europe 1 Soir» (+251.000). «On va s’gêner» avec Laurent Ruquier récupère 300.000 auditeurs en 1 an. Et plus globalement, la durée d’écoute progresse de 10’ en 1 an sur notre station. Nous réalisons aussi la meilleure part d’audience jamais réalisée sur les 25-59 ans (7,5%) et les CSP+ (10,2%). Au-delà des cibles commerciales, ces éléments nous donnent des informations précises sur la typologie des auditeurs.

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Peut-on parler de progression douce et sereine ?

Bruno GASTON

Petit à petit, nous construisons. La grille des programmes d’Europe 1 n’a guère que 4 mois et demi. C’est encourageant et cela nous amène à garder la tête froide. Cette grille a un gros potentiel et nous pouvons aller encore beaucoup plus haut. A côté de l’excellente rédaction d’Europe 1, nos programmes doivent avoir l’ambition de couvrir l’actualité culturelle, artistique ainsi que tous les éléments qui composent l’air du temps. C’est le baromètre que j’utilise. C’est dans cette optique que nous avons fait revenir Frédéric Taddeï de 21h00 à 22h30 pour avoir une émission autour des idées et de la culture. Cela nous amène aussi à poursuivre notre travail sur «Des clics et des clacs» (+ 70.000 auditeurs en 1 an).

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Quelles sont vos priorités ? Comment le curseur éditorial va-t-il évoluer ?

Bruno GASTON

Nous allons tout d’abord travailler sur la stabilité de nos émissions. Cela fait quatre mois et demi que cette grille existe. Il y a encore plein d’auditeurs potentiels qui n’ont pas encore repéré totalement la grille. Nous sommes également dans une phase d’accélération. La matinale d’Europe 1 à vocation à être une locomotive pour l’ensemble des programmes qui suivent.