Alexandre MALSCH, DG et co-fondateur de meltygroup

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Fondé en 2008 par deux élèves de l’école d’ingénieurs en informatique Epitech, meltygroup s’est imposé en seulement 4 ans comme le 1er groupe média en ligne dédié aux jeunes. Quelle ambition pour la société ? Réponse avec Alexandre MALSCH, DG et co-fondateur de meltygroup.

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meltygroup s’émancipe d’année en année. Quel positionnement stratégique avez-vous adopté durant cette saison ?  

Alexandre MALSCH

En très peu de temps, nous sommes devenus un groupe média qui s’adresse aujourd’hui à un jeune sur deux. La structure melty a été créée en 2005 et nous sommes depuis 2011 un véritable média avec notre propre régie publicitaire intégrée. A ce jour, nous possédons 10 sites en France et 4 à l’international. Les sites Melty s’adressent aux 18-30 ans. Nous éditons aussi la licence fan2.fr qui vise les 12-17 ans. En moyenne, l’ensemble de nos sites sont visités par 15M de lecteurs/mois (OJD). Vous pouvez également ajouter MCM.fr et June.fr, deux sites que nous éditons mais qui n’ont pas encore été certifiés. Ces  derniers rassemblent respectivement 250.000 et 180.000 visites mensuelles. 

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Votre groupe s’associe aussi à des médias plus institutionnels…

Alexandre MALSCH

Il nous paraît tout-à-fait logique de travailler avec des partenaires. Dernier accord en date, l’alliance éditoriale et technologique entre melty et Wat (Groupe TF1). Cela nous permet de toucher 27M de personnes si l’on cumule les audiences brutes des deux médias. Ce qui intéresse généralement nos partenaires, c’est notre positionnement «jeune» et notre souplesse de fonctionnement. En tant que start-up, ce qui nous intéresse, c’est de nous structurer, d’apprendre à grandir sereinement, et d’améliorer nos process de travail. A l’inverse, les groupes médias plus institutionnels ont besoin de retrouver de l’agilité et du dynamisme sur certains points. C’est pourquoi ils s’associent à nous.

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Quelle ambition concrète pour l’avenir ?

Alexandre MALSCH

En 2013, notre chiffre d’affaires devrait atteindre 4,5M€, contre 2,3M€ en 2012. Nous sommes bénéficiaires sur l’exercice français, mais en tant que start-up en développement, nous utilisons l’ensemble des ressources générées par la France pour réinvestir dans nos filiales internationales. Nous avons lancé notre marque en Italie, en Espagne et au Brésil, et nous devrions nous étendre dans une dizaine de nouveaux pays l’année prochaine. Mon objectif est de créer le plus grand groupe média pour les jeunes, en France et à l’international. (NDLR : Il est fort probable que meltygroup recrute prochainement 22 nouveaux salariés dans le périmètre français et une quinzaine pour l’international). Ma vision de chef d’entreprise pragmatique est de réinvestir constamment dans de nouveaux services. Nous avons lancé par exemple «melty Talents House», une opération solidaire visant à aider 30 à 50 jeunes par an, pour leur donner les moyens (2.000€) de mettre à profit leur talent.