Victor, un adolescent sans famille, décide d’aller travailler comme saisonnier dans une ferme du sud-ouest pendant ses vacances d’été: malgré un sujet a priori sombre, le réalisateur Manuel Poirier livre avec «Le sang des fraises» un film sensuel et solaire, véritable hymne au bonheur. Né d’une mère adolescente incapable de s’occuper de lui et d’un père qu’il n’a jamais connu, Victor, 17 ans, a été placé en pension à l’âge de 8 ans. Seule sa grand-mère s’est occupée de lui, avant de mourir. Pour l’été, sa mère lui fait une nouvelle fois faux bond et il décide, pour gagner de l’argent de poche, de travailler comme ramasseur de fraises dans une ferme de Dordogne. L’exploitation est tenue par Violette (Cécile Rebboah), une jeune veuve trentenaire qui accueille des adolescents de la Ddass.«Ici, il y a des enfants sans mère et une mère sans enfant», explique-t-elle au nouveau venu.