France 2 diffusera, les mardi 22 et mercredi 23 mai à 20h50, une série de 4 épisodes de 90′, «Le Clan Pasquier», une fiction d’après l’adaptation de l’oeuvre de Georges Duhamel, «La chronique des Pasquier». A l’affiche sont présents, entre autres, Bernard Le Coq, Valérie Kaprisky, Mathieu Simonet et Raphaël Personnaz.
média+ : Parlez-nous de cette adaptation que vous avez produite pour France 2, «Le Clan Pasquier» ?
Jean Nainchrik : «Le clan Pasquier» est une œuvre romanesque de Georges Duhamel qui raconte l’histoire d’une famille modeste du début du 20ème siècle, qui malgré ses faibles moyens, va voir évoluer le destin exceptionnel des enfants de la famille. Chacun, dans des domaines différents, tels que l’art, les affaires, ou la médecine, va s’exprimer, se réaliser et s’accomplir. Nous avions déjà réalisé «Les Thibault», adaptation de l’oeuvre de Roger Martin du Gard, contemporaine à celle de Georges Duhamel, qui relate l’histoire d’une famille bourgeoise. Il nous a donc semblé intéressant de faire le parallèle avec cette famille très modeste du «Clan Pasquier», d’autant plus que les deux écrivains se connaissaient et avaient échangé une correspondance importante à l’époque. L’œuvre de Georges Duhamel, «La chronique des Pasquier», comporte 10 volumes que nous avons adaptés sous forme de 4 épisodes, avec chacun un budget moyen de 1,6 million d’euros.
média+ : Pourquoi un si grand intérêt pour les sagas familiales ?
Jean Nainchrik : Tout simplement parce qu’elles représentent de grandes oeuvres du patrimoine littéraire français.
média+ : Quels sont vos projets en cours ?
Jean Nainchrik : Nous allons tourner dans trois semaines, un téléfilm tiré de l’histoire de Charlotte Corday, cette héroïne française qui assassinat Marat en juillet 1793. Il sera diffusé sur France 3 et interprété par Emilie Dequenne dans le rôle principal.On est également en train d’étudier un projet de série policière, au format 52′, pour France 2.
média+ : Selon vous, quel est l’avenir de ces épopées historiques face à la recrudescence des séries américaines?
Jean Nainchrik : Nous ne craignons pas la concurrence américaine puisque nous sommes dans la production de fictions de «prestige» et donc nous n’évoluons pas sur le même terrain. Quand nous produisons des films d’époque comme «Rimbaud», «Albert Londres» ou «Galilée», nous relatons de grandes histoires européennes, il ne s’agit pas de séries familiales contemporaines. Nous ne sommes pas à la remorque des séries américaines, chacun fait ce qu’il sait faire de mieux, et les américains se débrouillent très bien dans ce domaine. A mon avis, le but est d’être créatif, d’inventer d’autres manières et sujets d’écriture plutôt que d’être une pâle copie des séries américaines. C’est la seule façon pour durer et ça marche très bien comme ça pour le moment.
média+ : Septembre Productions vent elle ses programmes à l’étranger ?
Jean Nainchrik : Il n’y a que les grandes séries qui arrivent à s’exporter. Les «Louis Page» que nous avons produits pour France 2 se sont vendus en Allemagne et en Italie. Pour les adaptations comme «Les Thilbault», la vente à l’étranger est difficile car c’est un film très français et hormis la Belgique ou la Suisse, rares sont les pays qui s’y intéressent.
Société de Production : Septembre Productions
• Le Dirigeant:
– Jean Nainchrick
• Date de Création de la Société : 1984
• Coordonnées:
45 avenue Victor Hugo
Batiment 270
93534 AUBERVILLIERS Cedex
• Emissions produites :
Septembre Productions est spécialisée dans la production de longs-métrages destinés au cinéma et la production de films destinés à la télévision. Depuis ses débuts, le catalogue de Septembre Productions s’est enrichi de 5 films de cinéma et de 53 films de télévision, dont, entre autre, la série «Louis Page» avec Frédéric Van den Driessche, la saga «Les Thibault» avec Jean Yanne ou «Rimbaud, l’homme aux semelles de vent» avec Laurent Malet. Le fer de lance de Septembre Productions est la production de fictions de prestige destinées au prime time des grandes chaînes françaises.