Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a décidé qu’à partir du 1er janvier le temps de parole des candidats à la présidentielle serait décompté dans les médias, mais aussi celui de leurs soutiens, qu’ils soient membres d’un parti ou non. Comme avant chaque scrutin, le CSA a publié mercredi au JO ses règles en matière de temps de parole des politiques à la radio et à la télévision pour l’élection présidentielle. En-dehors de la période des élections, seuls les membres d’un parti sont décomptés. A partir du 1er janvier, «le temps de parole de tout le monde peut être décompté, dès lors qu’il appelle à soutenir tel ou tel candidat. Même quelqu’un qui s’exprimera dans la rue, un inconnu, sera décompté», a précisé Christine Kelly, conseillère au CSA en charge du dossier. Le temps d’antenne, c’est-à-dire l’ensemble du temps consacré à un candidat et à ses soutiens à la radio ou à la télévision, sera également décompté. Ainsi, les documentaires, les éditoriaux, les commentaires politiques, les analyses, les présentations de sondages d’opinion seront pris en compte, dès lors qu’ils concerneront un candidat et qu’ils lui seront «manifestement favorables». Ce qui ne se fait pas hors période électorale. Les décomptes se feront dans les journaux, les bulletins d’information, les magazines d’information et les émissions spéciales. Le CSA définit 3périodes à partir de janvier. La 1ère démarre le 1er janvier et la 2de le jour de la publication de la liste des candidats établie par le Conseil constitutionnel. La 3ème démarre à partir de l’ouverture de la campagne électorale officielle et s’achève le vendredi (inclus) précédant le 2nd tour. Pendant la 1ère période, les chaînes et radios devront garantir le principe «d’équité» aux candidats, qui sera apprécié par le CSA en fonction de sa représentativité, entre autres. Pour les 2de et 3ème périodes, le principe «d’égalité» des temps de parole pour tous les candidats sera la règle.