Entretien avec Emmanuel SUARD, Directeur adjoint des programmes d’Arte

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Véronique Cayla, P.-D.G. d’Arte a redéfini la stratégie de la chaîne pour 2012. Comment sera-t-elle appliquée à l’antenne ?
Emmanuel SUARD
Nous allons mettre 20 millions d’euros supplémentaires en 2012 dans la grille de programmes. La nouvelle stratégie d’Arte sera de proposer une meilleure visibilité de la grille en journée et en soirée. Plus précisément, nous allons investir davantage sur les programmes de fin d’après-midi la semaine, et le dimanche. Nous proposerons plus de documentaires, de magazines et une nouvelle approche de la culture. Enfin, nous allons créer des ponts entre le web et l’antenne, et diffuser ainsi des contenus d’un support à l’autre.
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Renforcer les programmes en journée, est-ce une priorité ?
Emmanuel SUARD
80% des programmes diffusés en journée sur Arte sont des rediffusions, c’est bien trop ! Nous souhaitons proposer jusqu’à 50% de programmes frais d’ici quelques années. A cet effet, nous lançons des séries documentaires de 26’ du lundi au vendredi à 18h00.
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Trois nouveaux rendez-vous culturels sont lancés. Quelles sont leur originalité ?
Emmanuel SUARD
Notre premier rendez-vous, «Le Square» est un long entretien d’une personnalité du monde de la culture (dimanche à 11h45). La deuxième émission, «Personne ne Bouge !», est une revue culturelle incisive, ironique et humoristique conduite par le trio Collin, Mauduit et Bonnaud. Ils livreront à l’écran, sur le mode du détournement, un regard acéré sur la culture au sens large (dimanche à 17h45). Troisième rendez-vous, chaque jour à 20h05, avec le nouveau magazine «28 Minutes», qui reliera l’actualité à la culture à travers des spécialistes.
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Le JT d’Arte se repositionne à 19h45, dès le 7 janvier 2012, comme celui de M6. Vous souhaitez créer un parasitage ?
Emmanuel SUARD
19 heures 45, c’est l’horaire traditionnel du JT d’Arte. Pour différentes raisons, nous avions décidé de l’avancer à 19 heures. D’autre part, nous sommes sur un terrain totalement différent de celui de M6 puisque nous avons un regard croisé (franco-allemand) et nous traitons de l’information internationale.