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Vous débarquez sur M6 en Prime Time dès jeudi soir. Comment va s’articuler cette soirée ?
Jamel DEBBOUZE
Pour clôturer la 1ère édition du Festival International d’Humour de Marrakech, nous avons proposé à M6 de diffuser un show exceptionnel d’1h45 dans le cadre du somptueux Palais Badii au Maroc. Nous avons eu la chance de pouvoir réunir les humoristes les plus populaires du moment : Florence Foresti, Gad Elmaleh, Patrick Timsit, Elie Semoun, Omar et Fred, mais aussi des nouveaux talents (Kev Adams, Malik Bentalha,…). En 2de partie de soirée, M6 diffusera également mon spectacle «Jamel dans 100% Debbouze» (enregistré au Zénith de Paris en 2004, ndlr).
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Vous écrivez pour M6 une série télévisée. De quoi s’agit-il ?
Jamel DEBBOUZE
Nous préparons actuellement une série télévisée intitulée «Stand-up» qui est en cours d’écriture pour M6. Avec cette série basée sur le quotidien de comédiens, nous espérons produire 12 épisodes de 26’. Pour définir le concept, c’est une sorte de fiction-réalité dans lequel les personnages sont assez proches des comédiens qui les interprètent. Bien entendu, nous essayerons d’être au plus proche des situations que nous avons vécues. J’y jouerai mon propre rôle.
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Pourquoi êtes-vous arrivé sur M6 alors que vous êtes un enfant de Canal+ ?
Jamel DEBBOUZE
Parce qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Et il est toujours enrichissant d’aller voir ce qui se passe ailleurs. Néanmoins, mes relations avec Canal+ sont intactes. Pour preuve, nous leur écrivons une série télévisée qui s’appelle «Tiékar» (12X26’) sur mon enfance. Je suis un artiste, je n’appartiens à personne même pas à moi-même. Quand j’ai proposé à M6 de coproduire l’adaptation du best-seller de Roy Lewis, «Pourquoi j’ai (pas) mangé mon père» en film d’animation afin que je le réalise, j’ai vu à quel point ils ont été réceptifs et encourageants, cela ouvre des perspectives.
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Le magazine «Zone Interdite» sur M6 est-il une source d’inspiration pour vos projets audiovisuels ?
Jamel DEBBOUZE
Tout-à-fait ! Il y a des sujets de société tellement intéressants dans «Zone Interdite» que je vais en adapter au cinéma. A titre d’exemple, j’ai été marqué par l’histoire d’une vieille dame vivant dans un endroit insalubre avec 4 enfants et qui se retrouve sous la menace d’une expulsion…
