Le Nikon Film Festival est de retour pour une 15ème édition anniversaire qui se clôturera le mardi 9 avril au Grand Rex. L’occasion pour media+ d’évoquer cette édition, marquée par un record de participation, avec Alexandre DINO, Responsable du Nikon Film Festival.
media+ Nikon Film Festival est de retour pour une 15ème édition. Quel est le thème de cette année ?
Alexandre DIN Le thème de cette année est «un super pouvoir», un clin d’oeil à la toute première édition du festival il y a 15 ans qui avait pour thème «Je suis un héros». Comme chaque année le thème est volontairement assez large pour laisser beaucoup de place à l’interprétation et la créativité tout en imposant un cadre de départ pour les équipes qui souhaitent participer sans vraiment savoir par où commencer.
media+ Record de participation avec plus de 3.000 projets reçus. Quel regard portez-vous sur la sélection ?
Alexandre DIN Nous sommes très fiers de constater que cet événement donne l’envie à de plus en plus de monde de se lancer et de surpasser certaines craintes ou idées reçues. Il est devenu réellement utile dans le processus d’apprentissage et un point de rencontre pour de nombreux passionnés, fédérés autour d’une passion commune et d’une envie d’en vivre. Tout cela donne un résultat bluffant avec de très nombreux films et séries de grande qualité qui laissent entrevoir le talent de certains et permettent aux professionnels du secteur de les découvrir plus facilement.
media+ Comment se compose le jury et quel est son rôle ?
Alexandre DIN Le jury est présidé cette année par Noémie Merlant, actrice et réalisatrice de grand talent que nous avions eu l’honneur de rencontrer il y 8 ans quand elle se lançait dans la réalisation. Elle avait remporté un prix cette année-là et nous trouvions que c’était une belle façon de célébrer la 15ème édition. Le jury se compose également de Laetitia Dosch, Kyan Khojandi, Julien Carpentier, Anaïde Rozam, Karidja Touré, Julien de Saint Jean, Pascale Faure et Jacques Ballard. Je viens le compléter pour représenter l’organisation du festival, car il nous semble important d’aller jusqu’au bout de notre démarche, en ayant visionné l’intégralité des films en compétition et participé à toutes les étapes de sélection.
media+ Avec ce festival, comment participez-vous au rayonnement des jeunes créateurs ?
Alexandre DIN L’ambition du festival est d’offrir un tremplin le plus accessible possible pour oser se lancer et s’exprimer de la manière que l’on souhaite avec un format qui est à la portée de presque tout le monde, amateur ou professionnel, au contact d’autres équipes qui ont la même envie de faire des films. Il favorise également la rencontre et le partage à travers sa visibilité et les différents événements qu’il propose pour développer son réseau et parfois faire naitre des projets plus ambitieux. La diffusion des films en ligne et en salle offre également pour une grande partie des équipes en compétition, une toute première rencontre avec un public avec des retours directs bons ou mauvais, qui permettent d’avancer et de se situer.
media+ 15 ans après, quel regard et quel bilan tirez-vous du Nikon Film Festival ?
Alexandre DIN A titre personnel, je trouve le bilan du Nikon Film Festival totalement incroyable car il n’était pas destiné à prendre une place si importante dans le paysage audiovisuel français. Notre ambition était de rencontrer les vidéastes et de comprendre leurs attentes, on se retrouve quelques années après avec un événement qui est devenu incontournable pour beaucoup et une toute nouvelle responsabilité vis-à-vis des étudiants ou amateurs qui souhaitent intégrer ce milieu parfois très fermé. Nous commençons à voir éclore de plus en plus de talents que nous avions eu le privilège de découvrir un peu avant tout le monde, c’est un réel plaisir de les voir concrétiser leurs projets, réussir et de savoir qu’à notre petite échelle nous avions pu les aider à sortir du lot et prendre confiance au bon moment.