Entretien avec Raphael PIVERT, Directeur des études Business Intelligence au sein de GroupM Interaction

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Quels sont les points marquants de cette étude sur les jeux vidéo et les «gamers» en 2011 ?
Raphael PIVERT
Tout d’abord, le jeu vidéo concerne une grande partie de la population. 48% des 7 à 65 ans déclarent jouer, même occasionnellement, aux jeux vidéo, ce qui représente environ 23,5 millions de joueurs en France. L’âge moyen du joueur est de 28 ans. Il joue 4,6 heures par semaine et achète 3,3 jeux par an pour dépenser en moyenne 70 euros. Le profil du joueur français est assez mixte puisqu’il est composé à 55% d’hommes et à 45% de femmes.
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Quelles sont les consoles les plus plébiscitées ?
Raphael PIVERT
Dans ce domaine, les consoles Nintendo ont vraiment réussi à tirer leur épingle du jeu et dominent le classement des plateformes les plus utilisées. 33% des joueurs préfèrent la Wii et 27% la DS, la console portable de Nintendo. Les jeux en ligne sont également très populaires chez les joueurs (32%). La Playstation 3 et la Xbox 360 sont quant à elles utilisées par 15% et 13% des gamers.
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Les médias, une source d’information pour les acheteurs de jeux-vidéo ?
Raphael PIVERT
La recherche d’information sur les jeux vidéo, via les différents médias, n’est pas systématique avant l’achat. Ainsi, plus de la moitié des joueurs français ne cherchent, jamais ou rarement, des informations avant leur achat. Néanmoins, plus le joueur est expert, plus il aura tendance à s’informer systématiquement sur de nombreuses sources d’informations. Pour s’informer sur les jeux, les joueurs ont essentiellement recours aux contenus en ligne avec une préférence pour les vidéos et les commentaires des autres joueurs qu’ils jugent comme les plus fiables à leurs yeux.
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Quelle est la place des médias dans la relation joueurs, publicités et jeux vidéo ?
Raphael PIVERT
Les médias créent de la notoriété aux jeux vidéo, ce qui est une des étapes prépondérantes pour la décision d’achat des joueurs. La notoriété est générée de deux façons : le bouche à oreille, d’une part, et la publicité d’autre part.