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Créée en 1987, Ouï FM est une radio rock depuis plus de 25 ans. Cette année, vous vous ouvrez à la politique. Pourquoi réaliser ce tournant éditorial ?
Emmanuel RIALS
Il nous semblait intéressant de pouvoir proposer à nos auditeurs un espace hebdomadaire dans lequel ils pourraient découvrir l’avis de personnalités politiques. L’idée maîtresse de cette émission animée par Alexis Trégarot, diffusée tous les jeudis de 10h00 à 11h00, est de découvrir ce qui a nourri l’univers culturel et artistique de l’invité, tout en découvrant sa vision en matière de culture pour l’avenir de la France. Cette émission devrait rester à l’antenne jusqu’à la Présidentielle.
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Ouï FM a étendu son réseau à 23 fréquences. Etes-vous entièrement satisfait ?
Emmanuel RIALS
Nous sommes à moitié satisfaits ! En deux ans, Ouï FM a augmenté son parc à 23 fréquences, ce qui signifie que nous couvrons 5 millions d’habitants supplémentaires, soit une progression de 42% de la population couverte. En revanche, il existe aujourd’hui une pénurie de fréquences. A cet égard, Ouï FM n’a pas de fréquences dans les grandes villes (Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse…), et il sera très difficile de les obtenir.
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Le CSA soutient-il votre démarche pour élargir cette couverture ?
Emmanuel RIALS
Ouï FM n’est pas plus soutenue que d’autres radios. Mais le CSA nous soutient sur l’impératif de développer la Radio Numérique Terrestre (RNT). Ce système est le dernier moyen pour une radio comme la notre de pouvoir se développer.
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En 2009, Arthur acquiert Ouï FM et entreprend le changement avec «Ouï love MySpace» et «Ouï love Deezer». Souhaitez-vous continuer à collaborer avec des marques fortes ?
Emmanuel RIALS
Notre volonté est de renforcer indépendamment notre position sur le rock, avec la présence d’émissions au caractère décalé et une approche relativement pédagogique sur le rock.
