Plus de 6.000 personnes s’étaient inscrites à la 1ère édition française de «Faut qu’on parle», initiative citoyenne inédite portée par Brut et «La Croix», avec le soutien du fonds Bayard-Agir. Les participants se sont retrouvés en tête-à-tête dans des cafés, des parcs ainsi que des institutions associatives et culturelles. L’objectif était de permettre à des personnes aux opinions éloignées de se rencontrer par paires dans la vraie vie, une heure ou deux, pour s’écouter, partager ses convictions, ses doutes et ses hésitations. Les échanges se sont déroulés sereinement dans l’esprit constructif des «My Country Talks» crées par «Die Zeit» en Allemagne en 2017. Les inscrits étaient à 56% des femmes. L’âge moyen était de 40 ans. Certaines de ces rencontres sont à découvrir sur Brut. «Faut qu’on parle» repose sur un processus de matching conçu pour mettre en relation des citoyens aux opinions divergentes. Après avoir répondu à 9 questions d’actualité sur une plateforme en ligne, les participants ont été associés par un algorithme qui identifie des divergences significatives mais propices au dialogue. Ce matching crée des binômes en tenant compte de la proximité géographique et de l’ouverture au débat.