Le chiffre d’affaires du groupe M6 au troisième trimestre a pâti de la concurrence des Jeux Olympiques, diffusés sur France Télévisions, mais le «streaming» affiche une belle santé sur la plateforme M6+, lancée en mai, selon les résultats publiés mardi.
L’activité du groupe a été «impactée par la diffusion des Jeux olympiques et paralympiques (sur France Télévisions, NDLR) avec un chiffre d’affaires consolidé de 278,8 millions d’euros au 3e trimestre 2024, en baisse de 5,8%» par rapport au 3e trimestre 2023 (296 millions d’euros)».
Les revenus publicitaires du groupe enregistrent ainsi une baisse de 4,4% si on compare ces mêmes 3e trimestres à un an d’écart (222,2 millions d’euros en 2024 contre 232,3 en 2023). Par ailleurs, le chiffre d’affaires de l’activité production et droits audiovisuels s’élève à 16,5 millions d’euros au 3e trimestre 2024, en baisse de 23,8%.
Le groupe avance «un nombre d’entrées en salles en recul significatif avec seulement 1,2 million», pour notamment «Le Larbin», «Super Papa», «Borderlands» et «L’heureuse élue», contre 4,5 millions lors d’un 3e trimestre 2023 marqué par le succès du film d’animation «Miraculous».
Toutefois, au 30 septembre 2024, sur neuf mois, le Groupe M6 réalise un chiffre d’affaires consolidé de 935,7 millions d’euros, en hausse de 1,9% par rapport au 30 septembre 2023.
Au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, le chiffre d’affaires «non linéaire», c’est-à-dire du streaming, atteint 63,8 millions d’euros (soit +35% en un an), «porté par la croissance de M6+». La plateforme lancée le 14 mai a notamment «élargi progressivement son offre de séries inédites pour répondre à la demande du public et contribuant à la croissance des heures consommées».
Le groupe met notamment en avant «un catalogue de séries exclusives ou en intégralité» (telles «Les Espions de la terreur», «La fabuleuse Mme Maisel», «Stargate») et des séries-réalité internationales (comme «Les Kardashians», «Les real housewives») qui représentent «plus de 30% de la croissance de M6+ en un an».
