Jonathan CURIEL (M6) : « Proposer des documentaires exclusifs sur 6Play »

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Pour la première fois, le Groupe M6 est présent au Fipadoc pour présenter son offre documentaire et ses besoins à venir pour alimenter sa grille. L’occasion pour media+ d’évoquer la place du documentaire sur la chaîne M6 avec Jonathan CURIEL, Directeur général adjoint des programmes M6, W9, 6Ter en charge des magazines et des documentaires.

Le Groupe M6 est présent pour la première fois au Fipadoc. Que représente cette présente ?

En complément de son offre historique de magazines, les chaînes du Groupe M6 ont pour ambition de développer des documentaires tout au long de l’année que ce soit en première partie et en deuxième partie de soirée. C’est dans cette optique que nous participons pour la première fois au Fipadoc. L’occasion pour la chaîne de présenter notre grille, nos besoins, mais aussi nos publics aux professionnels du genre documentaire.

Quels sont les thématiques recherchées par le Groupe M6 ?

Les thématiques recherchées sont très éclectiques en première partie de soirée sur M6. L’objectif que nous poursuivons est que cette offre documentaire renouvelée soit suffisamment événementielle, puissante, différente et originale afin de rassembler un large public. D’où l’enjeu d’avoir une communication importante créant ainsi une attente forte. De nombreux projets ambitieux sont en cours de production ou en développement autour de l’écologie, de l’éducation, de l’histoire contemporaine, des violences faîtes aux femmes…Notons que dans un univers médiatique où le documentaire évolue fortement, il est primordial de faire appel à de nouvelles formes et de nouvelles écritures.

Le documentaire est-il un genre qui intéresse le public de M6 ?

Notre public est intéressé par le genre documentaire. La moyenne d’âge est de 50 ans en première partie de soirée, avec un public à 58% féminin. Ont déjà été notamment diffusés «Legacy», documentaire écologique de Yann Arthus-Bertrand qui a rassemblé 2,5 millions de téléspectateurs, «Johnny par Laeticia», qui a fédéré 3 millions de curieux ou encore «Un silence si Bruyant» qui a connu un retentissement important en France et à l’étranger.

Qu’en est-il de votre line-up pour l’année 2024 ?

En 2024, l’offre documentaire de M6 sera bien présente sur notre antenne, en première et deuxième partie de soirée. Notons par exemple la diffusion prochaine de «Au cœur du collège : un an à Jean Vilar» (6×52’ – ITV), «Les années collège» (90’ – Nova Prod), «Les nouveaux Français, 100 ans d’Histoire» (100’ – Potiche Prod), «Les nouveaux comportements amoureux et sexuels des Français» (90’ – Potiche Prod), «Un chef au bout du monde en Louisiane» (52’ – Bonne Pioche), «La Traversée» (52’ – Nuage Soleil), ou encore «Le Monde en drône» (90’ – Hope Production), «Les espions de la terreur» (52’ – 10.7), «La bande à Fifi» (52’ – Bradster) et «Génération MBappé» (52’ – C productions).

Comment évolue votre enveloppe budgétaire pour le genre documentaire ?

Nous n’avons pas de budget fixe. Nous faisons suivant les dossiers que nous recevons, et ils sont de plus en plus nombreux ! Pour rappel, nous avons un engagement conventionnel de 12 documentaires par an, hors cases de magazine. En fonction des programmes et des projets, nous adaptons nos budgets, tout en restant raisonnable. Nous avons déjà des développements en cours pour une diffusion en 2025 et 2026.

Avec ces ambitions, comment sera représenté votre offre documentaire sur le digital ?

Très prochainement, notre plateforme 6Play va connaître une évolution pour une meilleure présence et une visibilité renforcée de notre offre documentaire. L’idée est aussi de pouvoir proposer des documentaires, unitaires et/ou en séries, exclusif à notre offre digitale. Pour toucher une cible plus jeune, nous recherchons des documentaires avec un ton plus dynamique et plus engagé sur la société. Nous accueillons déjà de nouveaux projets pour alimenter cette offre digitale.