Ce mercredi 17 janvier 2024, l’émission «Qui veut être mon associé» est de retour pour une quatrième saison sur M6. L’occasion pour media+ d’évoquer les évolutions du format avec Jérémy HENRIET, producteur de «Qui veut être mon associé ?» chez Satisfy.
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Pour cette 4ème saison, comment évolue l’émission «Qui veut être mon associé ?» ?
Jérémy HENRIET
Depuis 4 ans, «Qui veut être mon associé ?» donne la possibilité à des entrepreneurs de venir chercher conseils et financements auprès d’investisseurs renommés et très difficiles d’accès. Cette nouvelle saison revient avec quatre investisseurs clés du succès de l’émission : Marc Simoncini, Jean-Pierre Nadir, Éric Larchevêque et Anthony Bourbon. Trois nouveaux investisseurs rejoignent l’aventure, et pas des moindres : Tony Parker, Kelly Massol et Stéphanie Delestre.
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Comment s’est déroulée la phase de casting ?
Jérémy HENRIET
Avec déjà trois saisons diffusées, l’émission «Qui veut être mon associé ?» s’est pleinement installée dans le paysage médiatique français. Nous sommes connus, nous n’avons plus besoin d’aller chercher des entrepreneurs. Ils sont nombreux à postuler d’eux-mêmes. Nous avons ainsi reçu près de 3.000 candidatures. C’est colossal! Nous étudions plusieurs centaines de dossiers et nous en présentons une centaine à M6. Ensemble, nous sélectionnons les dizaines d’entrepreneurs qui se présenteront à nos investisseurs.
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Sélectionnez-vous certains types de projets ?
Jérémy HENRIET
Dans la continuité de la saison 3, la majeure partie des start-up présentées cette année défendent un projet profondément ancré dans son époque. Que ce soit en matière d’écologie, de santé, de solutions technologiques ou de vie quotidienne, toutes les idées de nos entrepreneurs ont ce petit supplément d’âme qui les rend spéciales. À noter que des guests viennent soutenir ces entrepreneurs à l’instar de Pierre Hermé, Djibril Cissé, Clément Botino ou encore Jean-Pierre Papin.
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Cette saison encore, il n’y a pas d’animateur. Quels sont les raisons ?
Jérémy HENRIET
C’est une discussion que nous avons avec M6 année après année. On sait la chance que c’est d’avoir un animateur, et les deux premières saisons en ont eu. Notons d’ailleurs que dans les versions étrangères, le format n’est pas porté par un animateur. On constate aussi que les investisseurs incarnent d’une certaine manière le rôle d’animateur. Les échanges sont assez naturels. La décision n’est pas marquée dans le marbre, mais nous avons le sentiment qu’un animateur ne manque pas au programme.
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Quel bilan tirez-vous de ce format ?
Jérémy HENRIET
Le nombre de candidatures reçues est très parlant : il y a un réel intérêt des Français pour l’émission, mais aussi pour l’entreprenariat. En quatre saisons, 178 entrepreneurs sont venus pitcher, et 100 projets ont été financés par nos investisseurs. Un bilan plus qu’important puisque cela représente près de 22 millions d’euros d’investissements en 4 saisons. Enfin, la saison 3 a connu des performances historiques sur toutes les cibles avec en moyenne 2 millions de téléspectateurs, soit 22% des FRDA-50 ans, 22% des moins de 50 ans et 38% des 25-34 ans.
