Les chaînes de télévision autres que les six grandes chaînes hertziennes nationales et les radios ont encore pratiqué une bipolarisation excessive dans leur traitement de la campagne électorale dans la période du 3 au 16 février et, en temps cumulé, dans la période du 1er décembre 2006 au 16 février 2007, estime le CSA dans un communiqué publié mardi. Selon le CSA, les chaînes de télévisions dites de «complément» et les radios ont accordé aux deux principaux candidats, le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy et celui du PS Ségolène Royal, un temps de parole excessif au détriment des autres candidats.