Mercredi après-midi chez Warner, se tenait la conférence de présentation de la prochaine édition de l’Eurovision qui se tiendra sur les antennes de France Télévisions du 10 au 14 mai. L’occasion de nous entretenir avec Alexandra REDDE-AMIEL, Cheffe de la délégation française de l’Eurovision et Directrice des divertissements et jeux de France Télévisions.
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Entre le record d’audience à 5,5M de téléspectateurs l’année dernière sur France 2 et la 2ème place de Barbara Pravi, comment réitérer la dynamique en 2022 ?
Alexandra REDDE-AMIEL
Mais aussi la victoire de Valentina et la 3ème place d’Enzo ! Nous sommes très fiers et heureux pour les Français de ramener quelques médailles à la maison avec de belles audiences. Alors, nous continuons à proposer des univers forts et identifiés : Alvan et Ahez est une proposition musicale et artistique très différente de Barbara Pravi qui mêle électro et chants traditionnels Bretons. Nos représentants français et leur chanson en breton, «Fulenn», font rayonner une autre partie de la culture française qui traverse les temps. La culture celte est aussi bien connue en Europe! Nous marquons ainsi notre différence musicale et artistique parmi les 40 pays représentés à l’Eurovision.
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Comment s’articule votre travail de Cheffe de la délégation française de l’Eurovision ?
Alexandra REDDE-AMIEL
Je suis en quelque sorte la cheffe de projet. Cela part de la constitution de l’équipe à la création du show de nos représentants en passant par l’accompagnement des artistes jusque dans le pays organisateur, en Italie cette année. Avec le réalisateur et la directrice artistique, nous impulsons la partie créative.
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Quelle sera la tonalité globale de la prestation française ?
Alexandra REDDE-AMIEL
La tonalité du show d’Alvan et Ahez ressemblera aux codes de ce que vous avez pu voir dans «Eurovision France». Nous allons travailler une lumière verte à la fois mystérieuse et électro. Les éléments comme le feu et la fumée seront essentiels pour raconter l’histoire de cette chanson. Ce sont des éléments importants pour avoir un rendu très hypnotique et faire vivre aux téléspectateurs un moment unique : faire revivre cette légende bretonne. Chaque plan de réalisation sera pensé seconde par seconde. C’est de la couture !
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Le lobbying à l’Eurovision, mythe ou réalité ?
Alexandra REDDE-AMIEL
Mythe ! il y a un public qui vote et un jury de professionnel. C’est eux qui décident ! Entre chefs de délégation, nous partageons nos visions, nos avis, et c’est passionnant. D’ailleurs, j’ai beaucoup de chance d’être dans le groupe de référence de l’Eurovision, ce qui me permet d’échanger presque quotidiennement avec les chefs de la délégation d’autres pays. On se donne clairement nos avis et c’est très inspirant !
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Comment événementialisez-vous les antennes de France Télévisions ? Reprenez-vous le même modèle que l’année passée ?
Alexandra REDDE-AMIEL
Chaque année, on essaie de plus en plus d’événementialiser. Des réseaux sociaux au linéaire en faisant participer nos artistes à de nombreuses d’émissions. Objectif: les faire exister tout le temps. Mais on n’oublie pas que la France ne vote pas à l’Eurovision. Cela signifie qu’avec Warner, la maison de disque de nos artistes, nous préparons une forte communication à l’internationale. On fait participer nos représentants français à des concerts, programmes étrangers de radio et TV.
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Reconduisez-vous le télé-crochet «Eurovision France» sur France 2 ?
Alexandra REDDE-AMIEL
Faire éclore des artistes, révéler des talents avec leurs propres chansons, c’est l’ADN de France Télévisions et nous en sommes très fiers. Mais aussi, donner au public le pouvoir de choisir son représentant français est essentiel ! Nous avons installé cette marque Eurovision France depuis 2 ans et de beaux artistes y sont nés et démarrent de belles carrières… alors oui l’histoire continue et plus que jamais nous avons besoin de la mobilisation de tous les Français pour continuer à faire briller la France.
