Tirée par un «effet de rattrapage», la production cinématographique française a retrouvé en 2021 «des niveaux d’avant-crise sanitaire», selon des chiffres publiés par le Centre national de la cinématographie et de l’image animée (CNC). Au total, 340 films ont été agréés par le CNC en 2021, contre 237 l’année précédente. Cette augmentation reflète surtout un «rattrapage»: beaucoup de films n’ont pas pu être tournés en 2020 en raison de la crise sanitaire et des confinements. En moyenne sur les deux années de pandémie, 289 films ont été tournés par an, contre une moyenne de 300 par année précédemment. Côté investissements, le cru 2021 marque un record depuis 2016, avec 1,1 milliard d’euros investis. Quatre «blockbusters» à la française ont été mis en production durant l’année: «Notre-Dame brûle», de Jean-Jacques Annaud, sorti le 16 mars, «Astérix et Obélix et l’empire du milieu», avec la star du foot Zlatan Ibrahimovic aux côtés de Guillaume Canet, Gilles Lellouche en Obélix et Marion Cotillard, et deux volets d’une nouvelle adaptation des «Trois Mousquetaires», avec Vincent Cassel et Eva Green dans les rôles principaux. Après la mise en place d’un vaste système de garantie contre le risque de contamination de membres d’équipes de tournage au Covid-19, la production a très nettement repris: au total, 6.946 journées de tournage de films ont été comptabilisées en 2021, contre 4.200 l’année précédente, et environ 6.000 habituellement. Au total, 37,8 millions d’euros ont été mis sur la table pour soutenir la production cinématographique depuis le début de la pandémie.