Delarue: «Le P.-D.G. de France Télévisions doit mettre un terme à ces dérives»

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    La CGT de France Télévisions a estimé mercredi qu’il «fallait mettre un terme aux dérives qui salissent l’image du service public», en évoquant l’interpellation mardi de Jean-Luc Delarue, présentateur de France 2, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de stupéfiants. «Il est présumé innocent mais ça commence à bien faire, a déclaré Jean-François Téaldi, porte-parole. Ce n’est pas son premier dérapage. Le P.-D.G. de France Télévisions doit mettre un terme à ces dérives qui ternissent l’image des 11.000 salariés du service public». Rappelant que les missions des programmes diffusés sur le service public sont d’être des «référents», «irréprochables» et d’«inspirer confiance», il a estimé que les faits reprochés à Jean-Luc Delarue ne donnaient pas un «bon exemple, surtout pour les jeunes». A propos de la vidéo d’excuses publiques enregistrée par Jean-Luc Delarue, mardi soir à l’issue du tournage de son émission, et posté sur le site Youtube, le syndicaliste a ajouté: «il a beau s’excuser, le mal est fait». «La position de la CGT c’est qu’il ne doit pas y avoir deux poids, deux mesures. Pour moins que ça, certains seraient traduits en conseil de discipline». Selon Jean-François Téaldi, «ce n’est pas parce qu’on est une figure emblématique de la télévision qu’on ne peut pas être sanctionné».