Groupe 1981 : nouvelles matinales sur les radios Oüi FM et Swigg et un projet de plateforme numérique commune

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Malgré le Covid-19, le groupe de radios 1981 (Latina, Voltage…) poursuit son développement avec le lancement de nouvelles matinales sur Oüi FM et Swigg, et un projet de plateforme numérique commune à toutes ses antennes. 1981 continue aussi de miser sur la technologie de radio numérique DAB+, en cours de déploiement dans l’Hexagone, a réaffirmé son président Jean-Eric Valli lors d’une conférence de presse mardi. Grâce au DAB+, Latina, fleuron du groupe, va bénéficier l’an prochain d’une diffusion à l’échelle nationale. Une étape importante pour 1981 qui croit beaucoup au potentiel de ses radios, même si la diffusion en DAB+ se fait pour le moment à perte. «Il faut investir pour grandir», fait valoir le président, qui estime que dans les villes où elle émet déjà en numérique, Latina commence à trouver son public. Parmi les autres antennes, Oüi FM, rachetée l’an dernier par le groupe, a renforcé sa grille avec une matinale (6-10H) confiée à Lionel Martin, ancien animateur revenu au bercail. En outre, la radio a lancé l’émission «Oüi FM Memories», qui diffuse des pépites tirées de ses riches archives, et relancé «Bring the noise», show hebdomadaire dédié à la nouvelle scène rock française. Swigg, quant à elle positionnée comme une radio 100% rap français, a créé une matinale animée par le comédien et humoriste Kévin Razy. Et malgré la crise sanitaire et économique, le groupe poursuit ses projets de développement, dont le regroupement à Issy-les-Moulineaux, près de Paris, de ses antennes parisiennes actuellement éclatées sur plusieurs sites. Un chantier retardé par les événements mais qui débutera en décembre. Et après s’être doté d’une rédaction numérique unifiée, l’entreprise prépare le lancement d’une plateforme en ligne commune, qui proposera selon le directeur général exécutif Alain Liberty des contenus produits par l’ensemble de ses antennes, et des exclusivités. Economiquement, malgré l’effondrement du marché publicitaire , le groupe espère afficher «un résultat positif en fin d’année», a indiqué Jean-Eric Valli. Après un effondrement de 80% en avril, le chiffre d’affaires publicitaire s’est redressé, tiré par le marché national (la pub locale restant en retrait de 30 à 35%), et le groupe 1981 qui avait engrangé près de 20 millions d’euros de recettes publicitaires l’an dernier, espère limiter le manque à gagner en 2020 à 3 millions d’euros. Ce qui, couplé à une gestion économe, devrait lui permettre de garder la tête hors de l’eau.