Le jury de déontologie publicitaire, dont les activités ont débuté en novembre 2008, a reçu en un an 495 plaintes concernant des campagnes publicitaires et a jugé que 24 d’entre elles ne respectaient pas les règles de la profession, a indiqué mardi cet organisme. Ces 495 plaintes, déposées par des personnes physiques comme morales, concernaient 371 campagnes, a précisé le jury dans un communiqué. Certaines ont généré un nombre très important de plaintes, comme un spot télévisé pour Orange mettant en scène des vampires, qui en a reçu 45, en raison de son impact potentiel sur les enfants. 58% d’entre elles ont été jugées recevables, les autres étant rejetées car elles étaient anonymes par exemple. Mais, seulement 71 ont été considérées comme potentiellement fondées: 14 ont fait l’objet d’un règlement à l’amiable, tandis que 57 ont été examinées en séance. Au final, le jury a jugé que pour 24 campagnes, la plainte était fondée. Le jury ne prononce pas de sanction financière. Toutes ses décisions sont rendues publiques, en citant le nom des professionnels à l’origine de la publicité. Si la publicité doit être reconduite, le jury leur demande également de ne pas rediffuser en l’état. Selon le jury, l’efficacité du dispositif tient dans «l’atteinte à la réputation des entreprises», qui, d’après lui, «constitue la seule sanction véritablement dissuasive».